Bon OK y’a beaucoup de critiques très élogieuses, Prix Medicis tout ça tout ça. Mais qu’est-ce que je me suis ennuyé en lisant ce bouquin !
Oui je comprends la prouesse littéraire, les effets de style qui renforcent le message, la façon dont l’auteur joue en permanence avec le temps et l’espace, etc. Mais nom d’une pile nucléaire, ça suffit pas à faire passer la pilule. L’histoire est chiante et répétitive à mourrir (le fait que ce soit volontaire ne change en rien le résultat), les dialogues sont navrants (car prononcés par des « morts-vivant » complètement abrutis par les radiations). Seul le personnage de Soloveï, Thaumaturge omniscient et omniprésent, sauve un peu l’affaire. Les autres personnages sont d’une platitude terrifiante et même le héro de l’histoire n’est finalement attachant pour personne.
En ouvrant ce livre je me réjouissais d’avance en pensant que le genre Post-Apocalypse trouvait enfin ses lettres de noblesse. Volodine prouvait que ce n’était pas un sous-genre et qu’on pouvait y trouver de belles histoires écrites avec art. Au final j’en sort avec une indigestion et une frustration à la mesure de mes attentes.
Certains diront que je n’ai rien compris, que je n’ai pas su apprécier le style, que je ne connais pas l’auteur... Ils auront sans doute raison mais de mon côté je n’ai pas passé un bon moment en lisant ce livre, et c’est pourtant ce que j’attend avant tout.
Je sauve la note car, même si je ne suis pas client, je respecte le travail et l’intention.