Le seul mérite de ce livre est de le quitter sans mauvaise conscience !
Je me suis forcée à aller jusqu'à la page 130 pour expliquer et donner des exemples
du style ampoulé, grandiloquent, truffé d'adjectifs inutiles.
" au loin la mer glisse, tachetée de blanc par l'écume des vagues/ délibérément presque paresseusement, les bombardiers perdent de l'altitude / navire palpitant dans les flammes la cité : une dent cariée, noire et pourrie, abcès à crever / le canon tonne, les murs sonnent comme des cloches. C'est à vous déchausser les dents / les obus miaulent "
La construction est scolaire (explicite) : Bombardiers/ La fille / Le garçon/ etc.
Elle convient à un scénario mais pas un roman.
Cet auteur puise dans de la documentation non digérée, pour écrire un mélo cousu de fil blanc (la jeune aveugle, le soldat orphelin).
Il confond les corsaires avec des flibustiers ...
Bref, je préfère lire Malaparte (Kaputt) dont il dit qu'il a une dette envers lui ( pas gêné !).