Et pourtant j'aime bien le personnage Frederic Beigbeder, le présentateur télé ("Le Cercle" sur C+) qui me fait bien rire.
Mais là, non, restons sérieux : tout est faux, trop vite et trop mal écrit (mais vraiment mal : ça fait pitié).
Les rares moments à sauver sont quelques accès de colère contre le système judiciaire français, la garde à vue, les procureurs.
On a droit à tous les artifices (name-dropping, listes à la Annie Ernaud) et quant à l'axiome central du bouquin (la violence judiciaire catalysant le retour des souvenirs d'enfance) il sonne complétement bidon.
Et un titre prétentieux avec ça.