Journal sans concession d'une Allemande à Berlin au moment de la capitulation allemande en 1945, "une femme à Berlin" bouleverse par son froid réalisme.
Comment faire pour manger à sa faim ? Quelles concessions faire pour pouvoir juste survivre dans l'horreur de la débâcle ? Peut-on s'habituer aux viols ? Qu'est-ce qui différencie l'homme de l'animal ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles font face les civils allemands qui passent de l'horreur du nazisme (difficile de ne pas penser à Seul dans Berlin d'Hans Fallada) à la violence des troupes soviétiques, avides de revanche après près de 4 ans de guerre !
D'avril à juin 45, s'ouvre à Berlin une parenthèse de régression, un retour à l'état sauvage qui ne peut laisser indifférent. Violent, publié plus d'un demi siècle après les faits, le livre aborde une question encore largement tabou en Allemagne : au cours de la seconde guerre mondiale, près d'une Allemande sur quatre aurait été victime d'un viol ! Le récit authentique et anonyme a fait l'objet d'une très vive polémique en Allemagne, et on se demande bien pourquoi elle s'est arrêtée aux frontières...
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