Vite la fin !
Le dernier ouvrage de Beigbeder, à la croisée des chemins de l'autofiction, du traité de pseudoscience, de la morale gentiment réac et de la contrition familiale, est aussi chiant que cette phrase...
Par
le 11 mars 2018
3 j'aime
Un quinquagénaire décide de trouver le moyen de ne pas mourir. On le suit alors dans sa quête à travers le monde auprès des plus grands médecins et chercheurs de la planète. Dans ce récit, Beigbeder intègre des recherches scientifiques bien réelles et actuelles. Le thème semble passionnant, et pourtant c'est un livre qui m'est parfois tombé des mains. Et pourtant c'est un livre que j'ai toujours repris. Il est à l'image de la personnalité du narrateur (et peut-être de l'auteur) dont on ne sait pas s'il est un ado attardé ou un homme très intelligent et cultivé. Probablement les deux. On se dit parfois que c'est trop facile, qu'on voit les ficelles (j'ai failli donner un exemple précis mais je ne veux pas spoiler) et parfois on est emporté par des comparaisons loufoques, drôles et créatives. C'est une des choses que je retiendrai de cette lecture : Beigbeder a le sens de la formule, de phrases bien tournées, de comparaisons qui surprennent et marquent l'esprit. Ici, je pourrais donner un exemple car ils sont nombreux : lorsqu'il décrit le complexe hospitalo-universitaire de Harvard : "Des tours d'acier et de verre y poussent tous les mois comme des bras sur un humanoïde croisé avec un ADN de calamar." J'ai refermé le livre avec un petit pincement au coeur ce qui est toujours pour moi le signe qu'il s'est passé quelque chose, que j'étais entrée dans un monde et que j'ai dû lui dire au revoir.
Créée
le 19 nov. 2018
Critique lue 419 fois
D'autres avis sur Une vie sans fin
Le dernier ouvrage de Beigbeder, à la croisée des chemins de l'autofiction, du traité de pseudoscience, de la morale gentiment réac et de la contrition familiale, est aussi chiant que cette phrase...
Par
le 11 mars 2018
3 j'aime
Bien que son style soit assez hors norme, parfois subversif, parfois agressif, tantôt vulgaire, tantôt impertinent... on ne reste pas insensible pour sûr. Et dans l'ensemble, pas de chichi, on sent...
Par
le 10 nov. 2018
1 j'aime
Dans un premier temps, je dois remercier Audiolib pour ce nouveau partenariat. Lorsque je pense à Beigbeder, me viens généralement en mémoire la trilogie de Marc Marronier, avec ce trentenaire de...
Par
le 2 août 2018
1 j'aime
Du même critique
...tant ils sont justes et vrais. Ils sont mis en images et parfois en chansons, un régal pour les yeux et pour le coeur. Bref, j'ai pleuré parfois, c'était tellement beau. J'ai emmené le Crapaud, il...
le 9 févr. 2016
5 j'aime
Alors que je venais de commencer le dernier Beigbeder, je vois que l'on joue Candide au théâtre de l'Ile. Je me dis que je l'ai dans ma bibliothèque, sans doute une lecture scolaire d'une de mes...
le 22 avr. 2018
1 j'aime
Comme cela s'était produit pour Dorris Lessing, j'ai vu Gaël Faye en vidéo avant de le lire. Il slamait. La force de ses mots m'a mis une claque. Alors j'ai lu Petit Pays. Et le mot qui me vient...
le 29 mars 2017
1 j'aime