Pour poser un peu le contexte de cette lecture, disons que pour moi "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" a une place de choix au Panthéon de mes indispensables. Du coup, c'est un peu pour cela que j'ai voulu lire cette "suite" (qui n'en est pas vraiment une...).
Bon, les critiques mitigées lues ici ou là ne m'ont pas trop freinée, j'ai évité de trop les lire... Ne te laisse pas influencer audacieuse lectrice !!!!!
Alors, retournons en compagnie de cette bonne vieille Scout (devenue une jeune adulte un peu rebelle, on aurait pu s'en douter) et de son brillant papa Atticus. Forcément, j'ai aimé les flash-backs, sur l'enfance de Scout et ces 400 coups. J'ai aimé aussi le lien père-fille tissé tout en douceur entre les lignes, l'histoire familiale et les caractères de chacun (surtout la tante !).
Mais problème : il n'y a RIEN dans ce roman. Rien. C'est du vide ! Quoi ? Scout se rend compte que son père et son amoureux sont du côté des intolérants ? Mouais, mais il n'y a pas de conséquences, juste des palabres à n'en plus finir sur la tolérance, sur l'évolution de la société américaine, sur les prises de position dans le Sud... Mais honnêtement, je me suis ENNUYEE, alors que "l'oiseau moqueur" m'a laissé un souvenir de pur moment de joie littéraire !
Quel est l'intérêt de cet opus ? Des discours monotones, des évidences ressassées. C'est mou, vide, terne... Cruelle déception !