Vingt années plus tard, d’Artagnan a quarante ans et son heure de gloire est loin derrière lui. Ses amis les mousquetaires se sont séparés, chacun a pris sa route. Mazarin n’est que l’ombre de Richelieu et Louis XIV, le nouveau roi de France, est encore un enfant. Le pays vit une période de trouble. C’est la Fronde.
C’est avec cette période de révolte, un contexte historique lourd mais passionnant, que Dumas ouvre le bal. Et dès les premières pages, le ton est donné. J’avais reproché (mais du bout des lèvres, bien entendu) au premier roman de la trilogie de ne pas suffisamment creuser le contexte historique. Me voilà servi. Et surtout, Dumas ne se contente pas de recycler ses personnages dans de nouvelles péripéties, il les bonifie. Tous prennent de la consistance, sont à la fois plus nuancés, plus profonds et mieux exploités. On en apprend beaucoup sur eux, sur leurs aspirations, leur passé et leurs motivations. Leur amitié est mise à rude épreuve également et chacun se révèle devant l’adversité.
En quelques mots, disons que j’ai retrouvé dans Vingt ans après tout ce que j’avais aimé dans Les trois mousquetaires, la fougue et la verve, le style et la finesse. Mais en encore mieux.
Maintenant, vite ! Le Vicomte de Bragelonne !
Retrouvez cet article sur mon blog.