Le propos général, qui a une visée universelle, le titre en est la preuve, semble être qu'il faut dédouaner la femme (LaFâme) de ses responsabilités car parfois, celle-ci ne se contrôle pas, car parfois, les forces passionnelles qui l'animent sont trop fortes. Laissez-moi corriger cela : parfois, l'attrait de l'aventure chez une femme bourgeoise surprotégée à la vie plate et ennuyeuse et engoncée dans une morale délétère et phallocrate est trop fort. Certes, cela est sous-entendu dans le bouquin, mais pourquoi diable s'évertuer alors à user d'une mystique différentialiste ? Eh bien simplement parce que, en bon représentant de la galanterie chevaleresque, le narrateur, ami des femmes, s'il ne leur fait pas directement du mal, est bel et bien un produit de son temps, et ce malgré le talent de Stefan Zweig à déshabiller l'âme humaine de sa plume exquise. Alors certes, De Beauvoir n'écrira le Deuxième Sexe que vingt ans plus tard, mais tout de même...
Ajoutons à cela que ces problématiques de bourgeois me passent largement au dessus de la tête, que ce soit le destin funeste d'un prince pusillanime atteint du démon du jeu ou l'émerveillement de la dame devant les mains torturées et le regard fou de ce dernier, qui est bon pour l'asile à mon avis... Comme on dirait maintenant, #FirstWorldProblems.
Désolé Stefan, heureusement que tu écris divinement, je te mets la moyenne.