Le 13 novembre 2015 est une date funeste qui nous nous a tous marquée au fer rouge Nous sommes restés abasourdis, choqués les yeux rivés sur notre petit écran devant tant d'images horribles violentes qui nous a laissés sans voix Je crois même que je me souviendrai toute ma vie où j'étais, ce que je faisais lorsque j'ai vu, pour la première fois toutes ces scènes
Pour ne pas oublier les existences fauchées, pour ne pas nous laisser envahir par la peur,voici un récit poignant, débordant de sincérité,magnifique écrit par Antoine Leiris. Ce13 novembre, sa vie bascule. Non seulement, il a perdu sa femme mais son fils de 17 mois Melvil a perdu sa maman. Il doit réapprendre à vivre, à se reconstruire pour son fils qui un jour ou l'autre demandera où est sa maman,(déjà, son mal transpire dans sa vie de bébé...) pour que peu à peu avec le temps la douceur du souvenir d'Hélène prenne le pas sur la douleur de la perte. L'écriture est formidable exutoire.
L'auteur est particulièrement touchant (et encore, je me demande si le mot est assez fort), lorsqu'il dit vouloir se souvenir dans un premier temps, de tous ces moments insignifiants où il n’y a rien à raconter, rien à montrer, tous ces bonheurs simples qui tapissent sa mémoire,et dans un deuxième temps quand 'il affirme que son fils devient son maître du temps, pendant que le monde continue de tourner.
Plus on progresse dans la lecture de cet ouvrage, notre cœur cogne de plus en plus fort dans la poitrine. Trop d’émotion nous submerge,nous serre la gorge, nous donne mal au ventre et surtout l'envie de vomir, dégoûtes de voir jusqu'à quel point,l'ignorance peut conduire l'être humain à devenir fanatique et ainsi commettre de telles atrocités.