Retour à une narration à la première personne, comme dans Le Dahlia Noir, la boucle est bouclée. White Jazz est dans la continuité direct de L.A. Confidential et de Le Grand Nulle Part, Le Dahlia Noir étant un peu à part. On y retrouve des personnages communs, surtout l'incoutournable Dudley Smith, l'incarnation du flic-gangster qui nous renvoit continuellement la question : "mais p... où sont les bons et où sont les méchants ???" Ca c'est James Ellroy. Même les "gentils" ne sont pas des enfants de coeur, ils en ont gros sur la conscience, ils sont corrompus, tueurs, avides de pouvoir, alcooliques, violents. White Jazz est, à ce niveau, en tout point pareil aux trois précédents.
La différence est totalement subjective : j'ai moins aimé. La montée en puissance de l'intrigue avant le carnage final m'a beaucoup moins accroché. L'écriture est également difficile, le côté j'écris-comme-je-pense du narrateur étant parfois ardu à suivre.
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