Si tu pensais que les zombies allaient encore réussir à te surprendre, Zombie Island de David Wellington est là pour te rappeler que parfois, même les morts-vivants peuvent manquer de mordant.
Le pitch est classique mais efficace : le monde est en ruines, les zombies ont pris le contrôle, et un groupe de survivants débarque sur Manhattan pour récupérer des médicaments. Mais bien sûr, tout va partir en vrille, parce que sinon, ce ne serait pas drôle.
Alors, qu’est-ce que ça donne ? Des fusillades, des tripes qui volent, des zombies en pagaille… et un petit twist : un mort-vivant qui pense. Oui, on a un zombie intelligent, qui réfléchit, qui complote même. Sur le papier, c’est intriguant, mais dans les faits, ça ne sauve pas le roman du sentiment de déjà-vu.
Le problème ? L’écriture est ultra basique, l’intrigue avance en pilote automatique, et les personnages sont aussi creux que les crânes des zombies qu’ils explosent. On enchaîne les scènes d’action sans trop s’attacher aux protagonistes, et même le côté “zombie stratège” ne suffit pas à redonner du peps à l’ensemble.
Bref, Zombie Island, c’est un divertissement honnête mais sans grande originalité, un roman de zombies qui coche toutes les cases du genre sans jamais sortir des sentiers battus. Ça se lit vite, ça passe le temps… mais ça s’oublie aussi vite qu’un cadavre en décomposition. Un bon choix si tu veux une dose de gore sans prise de tête, mais si tu cherches un vrai frisson d’originalité, mieux vaut explorer d’autres terres infestées.