James Franco, que je n'avais pas vu depuis longtemps à l'écran, est à mon sens l'atout majeur de cette mini-série reposant sur un présupposé simple : s'il est possible de revenir dans le temps, au début des années 60, est-il faisable d'empêcher le meurtre de JFK ?
Le personnage principal doit s'intégrer à ce monde des sixties sans attirer l'attention sur lui. Clin d'œil évident à Back to the Future, il tire ses moyens de subsistance d'un almanach lui permettant de connaître d'avance le résultat des courses et matches sur lesquels il parie de grosses sommes, et dont il tire encore plus.
L'acteur qui incarne Lee Harvey Oswald, qui est tout de même profondément instable voire fêlé, est assez brillant. La série ne s'embarrasse pas de grandes théories sur les motivations du meurtre : Oswald agit seul, point.
Je pense qu'il serait dommage de dévoiler quelqu'élément d'intrigue que ce soit, une des réussites de la série tenant à l'évolution parfois inattendue de l'action.
J'aimerais insister pour finir sur le brio avec lequel cette série est menée, nous tenant en haleine d'un bout à l'autre.