A Young Doctor's Notebook, saison par saison...
SAISON 1 : 5/10
Soyons clairs. Au moins 90% des personnes ayant visionné cette très courte série l’ont fait pour son charmant duo d’acteurs. Daniel Radcliffe d’une part, Jon Hamm (que je ne connaissais pas) de l’autre. Et effectivement, les deux hommes forment le duo gagnant nécessaire pour faire de ce petit show de qualité moyenne une série digne d’intérêt. Déjà, l’idée de base est très originale, excellente même. Un jeune docteur russe, envoyé dans un petit hôpital trop loin de sa chère ville de Moscou, fait face à son lui du futur. Ce dernier lui donne des conseils, et jette des regards critiques sur celui qu’il était auparavant. Comment le docteur est devenu ce qu’il est dans le futur, c’est un mystère. Le début est jouissif. Le gore, le sanglant présent dans chaque épisode fait face à un humour ravageur, vraiment tordant. Ne passez pas à côté du potentiel comique insoupçonné de Daniel Radcliffe. La série vaut le coup d’œil, rien que pour sa performance. De plus, le format est tellement court (une saison : 4 fois 20 minutes), qu’il serait dommage de ne pas laisser sa chance à cette petite série britannique. Concernant l’histoire qui nous est présentée, je suis un peu mitigée. L’intrigue est faite de plusieurs petits éléments insignifiants. Il est difficile de cerner où l’on cherche à nous amener. Le problème majeur étant qu’à la fin de la saison, on se retrouve avec la forte impression de s’être fait avoir. Le final semble bâclé, trop rapide. Est-ce dû au format ? Des acteurs géniaux, un humour noir maîtrisé n’ont malheureusement pas suffit à combler le vide scénaristique. Un bon scénario est pourtant nécessaire pour accrocher le spectateur.
SAISON 2 : 6/10
La saison 2 de la mini-série britannique prolonge les bases fixées par les précédents épisodes, mais avec un peu moins d’hémoglobine. On y retrouve la même ambiance décalée, les personnages là où on les avait laissés. Les quatre nouveaux épisodes s’aventurent plus dans les sentiments que peut ressentir Vladimir, le héros interprété par Daniel Radcliffe. Les relations entre les deux docteurs et le docteur jeune et sa sage-femme Pelageya sont développées pour notre plus grand plaisir. On finit par s’attacher à la bizarrerie de ces personnages, en particulier à celle de Feldsher, interprété par Adam Godley, qui hilarant et absurde à souhait. Cette nouvelle saison voit débarquer quelques nouveaux personnages réguliers. L’arrivée de Natasha dans le deuxième épisode est rafraîchissante. Une saison un chouia meilleure que la première, du fait du développement des liens entre le personnel du petit hôpital russe.