le montage et le graphisme à son apogé
Une histoire découpée en cinq petites parties centrées sur un lycéen Koyomi Araragi, ex vampire de son état (enfin pas tout à fait), qui au fil des histoires va rencontrer d’autres personnages atteintes elles aussi (oui ce sont des filles il faut bien un peu de fan service) de maux paranormaux. Celui ci va tout faire pour les sortir de leurs problèmes.
Le nom de l’animé pourrait se traduire par ‘histoire de monstre’ il porte assez bien son nom, hormis l’histoire qui n’est pas a coupé le souffle et le coté fan service (beaucoup de petites culottes, de filles qui sont toutes amoureuses du héros etc.) cet animé est vraiment un grand cru.
Un grand cru dans son montage, ça fait vraiment plaisir de voir un montage aussi dynamique, osé et déstructuré c’est un vrai plaisir pour les yeux. De plus les graphismes sont vraiment atypiques et de toutes beautés avec un chara design excellent. Les décors sont sublimes dans les détails même si c’est vrai que le rythme de l’animé peut s’avérer être un problème pour vraiment les apprécier.
Le mélange des genres m’a beaucoup plus : l’intégration de photos, d’éléments réels, le mélange est parfaitement savoureux ! C’est vraiment un chef d’oeuvre de ce coté là, la construction des images est vraiment atypique et apporte un vrai plus à l’animé. C’est certains, ça ne plaira pas à tout le monde, mais pour ma part ça a été un vrai régal, le montage sert parfaitement tout le symbolisme qu’ a voulu apporter l’auteur. Pour les amoureux de montage et de construction de scène c’est à regarder d’urgence.
Au niveau des personnages même si on retrouve les clichés habituels de l’animation japonaise on s’attache particulièrement à eux ainsi qu’à leurs souffrances passées matérialisées par leurs pouvoirs démoniaque qui sont souvent assez bien amenés.
La tsundere de service qui pour une fois (désolé du spoil) sera en couple avec le héros très rapidement, nous offre des scènes mémorables comme leur premier rendez-vous qu’elle organise. Les dialogues sont vraiment savoureux tout le long de l’animé.
Alors certes l’histoire n’a rien d’extraordinaire, même si elle reste correcte, mais ce qui compte c’est vraiment la symbolique et les dialogues qui sont pour moi une vraie réussite. Je ne pense pas que Bakemonogatari soit à la portée de tout le monde, beaucoup trouveront ça sans intérêt s’arrêteront aux premières impressions faciles (c’est vrai que le fan service est présent et qu’on peut vite cataloguer la série mais ça serait vraiment une grave erreur).
Comme vous le savez si vous me connaissez un peu, la musique est toujours quelque chose qui me tient à coeur, et j’avoue que là aussi c’est une franche réussite, l’ost est vraiment magnifique et sert parfaitement l’animé, parfois sur des sonorités au ton jazzy qui sont fort agréables pour mes oreilles.
Conclusion : le petit chaînon manquant c’est l’intrigue qui est un peu trop légère et mise de coté par rapport à Mawaru Penguindrum par exemple. Mais sinon c’est juste parfait c’est un vrai chef d’oeuvre de l’animation qui n’a rien à envier aux autres arts.
Perso je me ferai un plaisir de revoir cette série pour pouvoir contempler des détails que j’ai surement du passer à la trappe et pouvoir mieux profiter encore des qualités de l’animé.