Welcome to Banshee.
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on ignorait dans quel petit trou paumé des Etats-Unis on mettait les pieds en arrivant avec cet homme énigmatique qui par un concours de circonstances deviendra Shérif. Une usurpation d'identité qui va soulever et résoudre bien des problèmes au sain de cette ville pas si tranquille que ça entre mormons, peaux-rouges, nazis, cartels et tueur en série. Cette série est un vrai petit bijou d'action et de démesure. Tout est trop gros dans Banshee à l'image de ses combats dont certains nous laisseront pantois après un bref instant d'excitation en découvrant les opposants. Et si toute cette exaltation est possible, c'est principalement grace aux personnages créés par Jonathan Tropper et David Schickler. Bons ou mauvais, ils participent grandement à l'ambiance globale jusque dans les rôles moins importants. Et si ça déménage sec, la série n'oublie pas parfois d'être un poil plus subtile avec des épisodes moins rock'n'roll qui, sans pour autant être moins puissants font partis intégrante de l'ensemble. Banshee, c'est un divertissement très haut de gamme, qui ne fait pas dans la dentelle, vire parfois à la foire à l'hémoglobine, mais qui est diablement efficace. Burton, Proctor, Sugar, Job, Kurt sont autant de personnages dont on tombe littéralement accroc et, au milieu de cette histoire, on atteint parfois la jubilation. Les 3 premières saisons sont sans fausses notes. La dernière surprend mais malgré tout, elle permet à la série de se clôturer justement, dans la lignée de ces 4 années, avec des moments qu'on attendait. Une belle réussite.