Cette série, produite par Allan Ball, regroupe ce qui a fait le succès de True Blood (des débuts) ou Spartacus : manigances, sang et luxure. Les scènes de savate sont hardcores et les scènes de fesses ne nous cachent rien. Full Frontal nous voilà (enfin pour les femmes comme d'habitude). Le tout donne un scénario très léger...qui a su évoluer au fil des saisons. Car si au premier abord Banshee c'est de la baston et du cul, au fil du temps ..ça reste de la baston et du cul. Mais c'est pas pareil! Le synopsis des épisodes, voire de chacune des saisons tient sur un marque-page, mais la mise en scène reste assez exceptionnelle pour une série d'action et la photographie est magnifique, ce qui démarque Banshee des autres séries de ce genre. Autre différence notable : la caractérisation de ses personnages principaux. Il est, ici, parfois difficile de faire la différence entre les bons et les mauvais. Ce qui nous change des faux "bad boys" et des "très très méchants" vus ailleurs. Ici, Hood et Rabbit se valent. Un autre élément important, à mes yeux, le traitement réservé aux femmes. Définit de manière purement sexuelle (toutes mes non-félicitations aux réalisateurs pour leur courts-métrages X en plein milieu des épisodes sans qu'on y voit une seule paire de couilles) au début de la série, elles prennent de plus en plus d'ampleur aux cours des saisons ce qui rend Banshee d'autant plus appréciable. Ivana Miličević et Trieste Kelly Dunn sont physiquement aux top et les scènes de free fights auxquelles elles participent sont aussi intenses que celles de leurs partenaires masculins. N'oublions pas ce qui a fait et continue à faire, en plus d'un scénario plus épais, l'intérêt et le succès de la série : bastons, castagnes, savates et courses-poursuites.