On est en 2020.
Me concernant ça fait déjà quelques années que l’âge d’or des séries est (temporairement ?) terminé…
D’ailleurs aujourd’hui, des séries, à par quelques rares « queues de comète », je n’en regarde plus tant que ça, pour ne pas dire plus du tout.
…Et pourtant, là, en ce mois de décembre 2020, je viens de me refaire l’intégralité de « Battlestar Galactica ».
C'est la quatrième fois que je fais ça depuis 2008, date à laquelle j'ai découvert cette série.
J'en suis donc à 4 X 76 épisodes de 45 minutes chacun. Voilà qui en fait du temps de passé dans la carlingue austère de ce gros monstre de métal vieilli…
Pourtant à chaque fois que je me l’enfile cette série je fais toujours le même constat.
Je me dis que visuellement c’est quand même assez laid.
Je me dis que certains personnages sont quand même de belles coquilles vides.
Je me dis que certaines situations – voire certains épisodes tout entier – font quand même bien « soap » des années 80…
Et le pire avec ce constat là, c’est que je me le faisais déjà dès 2008.
Et pourtant malgré tout ça, plus de dix ans plus tard, cette série je peux encore me la renfiler sans (trop) sourciller.
En somme et en d’autres mots : j’ai beau trouver que « Battlestar Galactica » soit moche, fébrile, inégale et éventée, il n’empêche que je ne peux m’empêcher de la considérer malgré tout comme une vraie putain de bonne série.
Alors du coup, il repose sur quoi cet attrait que j’ai pour ce « Battlestar Galactica » ?
Premier point fort à mon sens de cette série : cette capacité qu’elle a de poser des mystères très vite et de savoir les entretenir ou les renouveler jusqu’au bout.
Et quand je dis « très vite », je parle carrément du premier épisode, pour ne pas dire des premières minutes.
Parcourir le double-prologue de cette saga, c’est à la fois découvrir des mœurs qui sont certes assez proches des nôtres (ou du moins devrait-on dire des mœurs américaines du début du XXIe siècle), mais c’est aussi découvrir en parallèle de ça douze colonies spatiales dont on ne sait pas grand-chose, contemplant le temps révolu d’une lointaine guerre contre des robots-mutins – les Cylons – dont on ne sait pratiquement rien non plus, et observant la reprise de cette même guerre sans qu’on en sache davantage (…et pour le coup nous ne sommes pas les seuls puisque les protagonistes humains que nous suivons dans cette série n'en savent pas plus que nous !)
D’un côté tout cet univers semble très proche de nous mais en même temps très lointain. Les sources d’intrigue et de questionnement sont légion et on comprend bien qu’on ne va pas tout nous expliquer tout de suite au vu de l’enchainement des évènements qui nous attend.
Alors du coup on scrute chaque détail. On glane les informations. Et on essaye de reconstituer cet assemblage complexe qu’est l’univers de « Battlestar Galactica ».
Et si l’essentiel du temps il suffira de suivre les 76 épisodes pour obtenir la plupart des réponses à nos questions (au prix parfois d’une belle gymnastique malgré tout), d’autre fois il faudra savoir se contenter de déductions personnelles que l’intrigue ne confirmera jamais explicitement, même à la toute fin.
(Par exemple, pour ma part, même après quatre visionnages, je ne sais toujours ce qui a pu pousser cette civilisation à obliger ses militaires à porter leurs marcels par dessus leur T-Shirts. Ce mystère insoluble m’empêche encore de dormir aujourd’hui…^^)
Et l’air de rien, ces mystères fonctionnent d’autant mieux que cet univers qui nous est ici offert se révèle assez singulier en comparaison de ce qu’on a l’habitude de croiser dans le monde de la science-fiction.
…Et ça c’est une indéniable force de cette série un peu hors de tout.
La surprise fonctionne d’autant plus quand on sait que « Battlestar Galactica » est censée être la reprise de la série du même nom qui était sortie en 1978.
C’est vrai qu’à première vue la rupture est totale et l’état d’esprit original bien loin.
Disparition de la musique clinquante et de la typo anguleuse singeant maladroitement « Star Wars ».
Remise au placard des collants fluo, des fusils laser et des robots en inox.
Mise au ban de cette intrigue simpliste à base de guerre entre gentils humains et méchants robots collectivistes confectionnés par de vilains reptiliens.
Même la plupart des personnages passent à la trappe. Ne sont vraiment sauvés du casting original qu’Adama et Apollo. Starbuck et Boomer deviennent des femmes. Le président Adar n’apparait même pas et crève dans la première demi-heure afin que puisse lui succéder un personnage totalement nouveau : Laura Roslin. Baltar n’est plus comte, mais docteur. Il n’est plus un pustuleux sous cape mais un dandy à l’accent british. Il n’est plus un traitre de l’extérieur mais un traitre de l’intérieur…
Bref, il ne semble plus rester grand-chose du matériau original, à tel point d’ailleurs qu’à l’époque, les fans de la première heure avaient gratifié cette nouvelle mouture de 2004 du délicat sobriquet de « Gino » ; à comprendre « Galactica In Name Only ».
Pourtant, si je me permets d’évoquer cette connexion avec la série de 1978 ce n’est pas pour rien.
Parce que si on y regarde bien, le ton du « Battlestar » de 2004 a beau être plus contemporain, subtil et « réaliste » que son aîné, il n’empêche que l’état d’esprit de fond en a bien été préservé.
Et c’est aussi un peu de là que cette nouvelle mouture tire son magnétisme et son aura.
Notamment d’un aspect en particulier : le sens du mysticisme.
Car suivre le parcours du Galactica au cours de ces 76 épisodes de guerre, c’est en effet suivre une épopée mystique.
Après l’attaque du prologue, les douze colonies ne sont plus.
Il n’y a plus de monde où pouvoir vivre. En plus de cela l’ennemi cylon pourchasse les quelques rescapés.
Que faire ? Où vivre ? A quoi bon lutter ?
La solution est posée dès la fin du prologue : que les survivants poursuivent une légende un peu folle ; qu’ils partent à la recherche d’une planète mythologique que les rouleaux anciens appellent « Terre ».
De là s’ouvre tout un monde de possibilités que cette série réussit à exploiter habilement.
Les valeurs se retrouvent brutalement renversées.
Ce qu’on présente comme mythologique et absurde possède brusquement dans notre esprit un accent de réalité.
A partir de là, questionner le mythe apparait comme envisageable, pertinent et révélateur d’une vérité qui échapperait jusqu’alors à cette société pourtant si avancée technologiquement.
Dès lors il devient possible de se laisser porter par le mythe, surtout que Ronald D. Moore, le showrunner de la série, a su habilement expurger (en partie) la balourdise mormone très premier degré de l’auteur original Glen A. Larson, pour livrer un contenu bien plus subtil, fédérateur, et ancré dans son actualité…
Car actuel, « Battlestar Galactica » l’est. Ou du moins il a su l’être…
Parce qu’il n’y a bien évidemment rien d’innocent à transformer une guerre lancinante entre humains et robots marxistes en attaque soudaine frappant sans crier gare en plein temps de paix…
En abandonnant la grossière caricature de la guerre froide de Larson, Moore reconnecte son intrigue à son époque.
Ces Douze colonies frappées par surprise, c’est un miroir tendu en direction de l’Amérique post-11 septembre.
C’est l’histoire d’un monde qui ne sera plus jamais comme avant.
C’est l’histoire d’un peuple en deuil. Un peuple égaré qui se questionne où il va…
C’est l’histoire d’une civilisation qui vacille sur ses fondements et qui se raccroche à ce qu’elle peut – ses mythes – au risque sinon de se perdre totalement…
Ainsi cette histoire de Cylons à l’apparence d’Humains n’est pas qu’un simple prétexte à générer un bon mystère visant à tenir les spectateurs en haleine, c’est aussi la possibilité que s’offre la série de questionner ce que l’Amérique devient en cette période troublée.
D’abord on observe comment la psychose fait disparaitre le droit : suspicion à outrance, justice expéditive, torture…
En pleins âges obscurs, on se justifie comme on peut. On se dit que la nécessité de survie légitime tout le reste. On en vient même à remettre en cause le caractère humain de l’adversaire qu’on torture… Après tout, il ne s’agit que de machines… De « toasters »…
…En filigrane c’est toute l’Amérique du Patriot Act qui se dessine, et derrière ça ce sont des questions bien plus universelles qui s’imposent aux esprits.
Et puis au fur et à mesure que les épisodes s’égrainent et que les saisons s’enchainent, les questions se multiplient et l’analyse s’approfondie.
Dans l’épisode « Colonial Day » c’est le système électoral et le fédéralisme américain qu’on ausculte à la loupe. Plus tard, ce sera l’opposition entre colonies « progressistes » et colonies « conservatrices » qu’on interrogera au travers du rapport à la religion ou du droit des femmes à disposer de leur propre corps.
Et plus on avance plus on questionne : ici on revit la Guerre de Sécession, là c’est la guerre en Irak qu’on observe du point de vue de l’autre ; du point de vue de celui qui subit l’occupation…
Face à toutes ces questions, l’habilité de Ronald D. Moore tient dans le fait qu’il sait souvent faire adopter à sa série la position la plus ambiguë.
Dans « Battlestar Galactica », des progressistes se retrouvent à défendre l’abolition de l’avortement, des terroristes à défendre la démocratie, des résistants à justifier l’attaque aux bombes humaines…
Rien n’est tout blanc ou tout noir dans « Battlestar Galactica ». Et c’est d’ailleurs grâce à cette ambigüité que la série parvient à rendre l’élan mystique qui la porte supportable voire même revigorant (…quand bien même je pourrais toujours me plaindre d’un léger déclin sur la fin, mais on en reparle très vite.)
D’ailleurs, ce mysticisme, Moore réussit finalement à l’intégrer dans une logique au fond purement science-fictionnelle.
Quête du sens. Questions métaphysiques. Interrogation sur le corps et ce qu’il implique en termes de déterminisme et de conditionnement… Que du grand classique au regard des meilleurs œuvres du genre.
Et sur cet aspect-là encore, l’existence de ces Cylons humanoïdes se révèle être une véritable ouverture rafraichissante et stimulante.
J’aime par exemple beaucoup l’idée qu’au départ le Cylon soit rejeté parce qu’il n’est qu’une machine plutôt qu’un être fait de chair et de sang, alors qu’à la fin on le rejette pour exactement l’inverse : notamment pour le fait qu’il se permette de mettre du vivant partout, y compris dans les vaisseaux.
Idem, les discussions que Cavil entretient avec Ellen donnent parfois lieu à des saillies qui ne manquent pas de sel. C’est notamment le cas lorsque le Cylon se plaint auprès de sa créatrice d’avoir été enfermé dans un corps aussi limité que celui d’un humain…
Bref, beaucoup de qualités dans cette série donc. Et pourtant, malgré ça, la frustration ne me quitte à aucun de mes visionnages.
Frustration d’abord de remarquer qu’à côté d’un jouissif Gaïus Baltar, d’un convaincant Bill Adama et d’un intéressant Tom Zarek, on doive se coltiner des personnages aussi moyens (ou inabouti) tels que Kara, Lee et Saul, ou bien carrément des personnages pathétiquement vides comme Karl, Dee, Sam, Tory ; la palme du pire allant à l’affreusement caricatural Romo Limpkin…
Frustration aussi de ressentir à quel point l’apport de la très pertinente bande-originale de Bear McCreary soit en permanence contre-balancé par des CGI et une photo tout bonnement dégueulasses et une réalisation à base de caméra au poing vraiment pas du tout inspirée.
Frustration enfin de constater que la série soit capable d’apporter régulièrement des vrais bons moments d’originalité et de surprise qui me tenaillent sur plusieurs épisodes…
(Parmi ces grands moments de la série je compte : le premier prologue, l’exploration de Kobol, la rencontre avec le Pegasus et toute la guerre d’influence qui s’ensuit derrière, la campagne électorale entre Roslin et Baltar, les épisodes sur New-Caprica, l’œil de Jupiter, « l’activation » des Final Fives et, pour finir, la guerre civile lancée par Tom Zarek.)
…mais qu’à côté de tout ça on se bouffe aussi régulièrement des trous d’air, avec des moments totalement creux et artificiels qui passent à côté de l’essentiel.
(Encore aujourd’hui, l’épisode Scar de la saison 1 reste pour moi un terrible instant de série B. De même, il est toujours aussi insupportable lors de la saison 2 d’avoir à subir les perditions assez artificielles de Lee Adama – simple prétexte à des stand alone de remplissage qui ne conduisent nulle part – tandis qu’en parallèle de ça on ne prend pas la peine de développer le personnage de Fisk qu’on sort trop brutalement de l’intrigue et cela de la manière la plus pathétique qui soit… Parce que bon, cette scène du sacrifice de Fisk qui se risque à aller réparer le moteur FTL du Pegasus avec son marteau et sa clef à molette, celle-là aussi c’est quand même un des moments les plus gênants de la série.)
Et ce qui est au fond assez terrible avec ce constat-là, c’est que cette frustration m’a tenu vraiment jusqu’au bout ; jusqu’à cette conclusion qui, à mon sens, résume à elle seule cette série en son entier.
D’un côté c’est un moment particulièrement mal inspiré en termes de réalisation et d’effets visuels, alternant les moments forts comme les incroyables trous d’air, et de l’autre c’est également un très bel exercice de raccordement d’arcs narratifs qui s’ouvre sur une fin ouverte, originale et audacieuse ; audace qui malheureusement se retourne régulièrement contre la série elle-même tant l’intrigue dérape une fois sur deux sur les propres peaux de banane qu’elle a elle-même jeté sur son chemin.
(Je pense que toute la fragilité de l’exercice pourrait se résumer au sort réservé au personnage de Kara Thrace. D’un côté la quatrième saison parvient à entretenir un très bon mystère à son sujet, sachant souffler le chaud et le froid sur les raisons de sa potentielle résurrection. Et si d'un côté l'hypothèse de l'ange est souvent mis en avant par un équipage du Battletar de plus en plus enclin à s'abandonner au mysticisme religieux, les derniers épisodes parviennent en parallèle de ça à amener intelligemment la possibilité que Kara soit la fille (ou la création ?) du Cylon n°7, David. Cette deuxième piste ouvrait la voie à une possible résurrection cylone de Kara, mais pour la rendre crédible encore fallait-il que la série y apporte encore quelques petits compléments d'intrigue indispensables, comme des éléments expliquant le fait que son vaisseau soit ressorti de la nébuleuse à l'état neuf... Mais non. Lors de l'épisode final, cette nécessité, la conclusion ne la satisfait pas. A la place Ronald D. Moore préfère botter en touche. Pire que ça, il fait s'évanouir dans la nature Kara d'un claquement de doigt... Comme un ange quoi.
Sur ce point, toute l’ambiguïté s'écroule. Et c'est vraiment triste et stupide parce que jusqu'à présent, la série était vraiment parvenue à tenir le personnage sur un fil, lui permettant même d'être au cœur de quelques moments emblématiques de cette dernière saison – notamment ces deux instants où elle découvre puis compose sur le clavier du Battlestar la fameuse mélodie cylone. En optant pour la solution de facilité, Ronald D. Moore conclut tout ça d'un "oh et puis ta gueule c'est magique". Le genre de défaussement que je trouve particulièrement honteux. Pour moi, c'est juste un vrai scandale en termes d’écriture.)
Et pourtant, malgré le caractère scandaleux de certaines facilités de cette conclusion, je ne peux m’empêcher de passer gentiment l’éponge, comme finalement j’ai passé l’éponge sur toutes les imperfections du reste de la série.
Parce que cette série a beau être truffée de choses qui ne tiennent pas la route, elle invite quand même à un voyage qui, à moi, me parle beaucoup.
J’adore cette sensation de perdition permanente qui habite cette série. J’adore cette quête de sens. Et surtout j’adore la fébrilité de tous ces personnages qui se retrouvent sans cesse à devoir faire le grand écart entre d’un côté une lecture lucide et cynique de leur existence et de l’autre ce soupçon d’espoir qui les tenaille toujours et qui leur fait espérer que tout ça ait un sens ; que toute cette lutte pour la survie mène bien quelque part et qu’en bout de course ils sauront peut-être trouver une porte de sortie – un dépassement – de leur propre condition.
Cette conclusion, comme toute cette série, je la trouve pour cela très belle.
Belle pour ce qu’elle dit. Belle pour ce qu’elle fait ressentir.
Et quand bien même succombe-t-elle à de réelles facilités, il n’en demeure pas moins qu’elle parvient à refiler un certain vertige. Ce vertige de prendre conscience d’où on est, là-maintenant, dans le temps, dans l’espace, tout comme dans le plan « divin » dont Gaius dit intelligemment qu’ « Il n’aime même qu’on le désigne ainsi. »
Et l’air de rien je trouve que cette conclusion fonctionne d’autant mieux qu’elle joue pleinement son rôle de conclusion.
Elle boucle un cycle et offre une ouverture vers un cycle extérieur à la série.
Et surtout elle parvient à faire prendre conscience de la richesse du voyage auquel on vient de participer.
Or ce voyage – et on ne pourra vraiment pas retirer ça à cette série – a été d’une richesse rare.
Que ce soit tiré par les cheveux ou pas, il s’en sera passé des choses en quatre saisons.
On en aura découvert des facettes différentes de cet univers.
On en aura vécu des parcours personnels totalement bouleversés par cet étrange parcours mystique.
C’est d’ailleurs aussi cela qui rend le revisionnage aussi plaisant.
Reprendre « Battlestar Galactica » depuis le début c’est redécouvrir ce qu’était Gaïus Baltar au début, Laura Roslin au début. Mais aussi Saul Tigh, Felix Gaeta ou Galen Tyrol ; les trois personnages aux évolutions les plus significatives de mon point de vue…
C’est aussi se rappeler ce qu’était notre regard sur cet univers au tout départ et constater à quel point la série est parvenue à nous faire cheminer…
En cela « Battlestar Galactica » a vraiment l’étoffe d’une grande fresque ; d’une véritable épopée.
Et sur cet aspect je considère qu’elle dépasse même de gros poids lourds du média comme peuvent l’être « Game of Thrones » ou « The Wire », tout en cotoyant aisément les grands maîtres en la matière que sont pour moi « Six Feet Under » et « Breaking Bad ».
Donc oui, aussi imparfaite cette série soit-elle, aussi datée soit-elle, « Battlestar Galactica » reste « Battlestar Galactica »… C’est-à-dire une série à part.
Une série du passé mais aussi une série intemporelle.
Une série bancale mais aussi une série visionnaire.
Alors oui, je pourrais comprendre que certains ne sauraient s’y retrouver dans ce bien étrange vaisseau. Je saurais comprendre que vous fassiez partie des premières victimes de la traversée.
Impossible pour moi de vous en blâmer…
Mais néanmoins sachez tout de même que ceux qui tiendront jusqu’au bout du périple sauront être récompensés.
Sachez qu’au bout du chemin et au-delà des fausses Terres, ceux qui sauront rester sur le Battlestar jusqu’à ce dernier voyage sans retour verront s’ouvrir face à eux les portes d’un fascinant Eden sériel…
Alors à vous de voir…
A vous de savoir…
Êtes-vous prêt pour le voyage ou pas ?...