Voilà un homme que je ne connaissais pas, juste de réputation et encore. Mais le peu que je connaissais, je n'aimais pas trop.
Curieuse de voir ce personnage présenté sur Disney , j'ai découvert une autre lecture de ce personnage, mais aussi de son entourage professionnel.
Karl Lagerfeld, ascète et abstinent, boulimique (ça je le savais), amoureux platonique, démocrate de la mode, qui n'est devenu aux yeux de tous un créateur à son entrée chez Chanel.
Bien que l'on ne sache pas pourquoi et surtout comment Chanel a repéré celui qui a déçu la Dietrich et s'est fait damer le pion par un YSL en perdition.
Seule est montrée, et sert de conclusion, son appétit de réussite, dans la parole maternelle intransigeante, plus encore que cet amour que prônait pourtant Gaby Aghion, alias Chloé.
Pour ma part, jolie surprise, j'ai été happée par la série, interprétée avec le coeur, avec une mention spéciale pour d'une part Théodore Pellerin, alias Jacques de Bascher, dans son interprétation subtile du sentiment sous l'exubérance d'une vie condamnée, et d'autre part et surtout pour Alex Lutz, alias Pierre Bergé, qui ne cesse de confirmer, à mes yeux en tout cas, l'étendue de son talent et la variété de sa palette.
Bon visionnage !