Ted est à la tête du département Recherche & Développement d'une grosse corporation sans scrupules. Les décisions prises par l'entreprise, motivées par la soif d'argent et de pouvoir, entrent bien souvent en conflit avec ses valeurs morales. Son département est à l'origine de pléthore d'inventions maléfiques, de la citrouille tueuse aux robots géants destructeurs.
Better Off Ted est une de ces séries sous-estimées qui ont été pénalisées car elles sortaient des sentiers battus. Parodie humoristique du monde de l'entreprise, à l'humour désopilant, elle expose un florilège de personnages tous aussi hilarants et charismatiques les uns que les autres. Chaque épisode est un petit concentré de bonne humeur, avec une nouvelle invention stupide et une nouvelle intrigue complètement loufoque.
La star de ce casting est sans conteste Portia de Rossi (vous l'avez également vue dans Ally Mc Beal), magnifique et absolument parfaite en supérieure hiérarchique dénuée de toute intelligence émotionnelle et pourtant attachante. Les deux scientifiques, Phil et Lem, nous offrent du comique de situation irrésistible, accompagnés de la testeuse Linda avec qui Ted a une relation plus qu'ambiguë.
L'arrêt abrupt de la série à la fin de la deuxième saison nous laisse sur notre faim, d'un point de vue quantitatif (more, more !!!) et scénaristique : l'on aurait aimé creuser l'évolution des personnages ainsi que leurs relations.