C'est mon choix, c’est un peu comme ouvrir la boîte de Pandore de la télévision française et se retrouver face à des révélations que tu n’aurais jamais imaginées entendre dans un simple après-midi. On se demande souvent ce qui pousse les gens à venir s’exposer comme ça, devant un public qui oscille entre l’amusement et le malaise. Et pourtant, c’est comme un aimant : tu te dis que tu vas juste regarder deux minutes pour voir, et te voilà coincé pendant tout l’épisode, à te demander jusqu’où ça va aller.
Evelyne Thomas, notre hôtesse en chef, est là pour orchestrer ce joyeux chaos. Avec son sourire bienveillant, elle parvient à transformer les situations les plus improbables en moments télévisuels surréalistes. Que ce soit un type qui avoue son amour pour les chaussettes à rayures ou quelqu’un qui rêve de devenir le sosie officiel de Céline Dion, tout est possible dans cette émission. Mais au-delà de ces choix personnels parfois surprenants, il y a ce côté "je vais te juger mais avec un sourire", où les invités s’exposent volontairement à la critique du public et des autres participants.
Le décor est minimaliste, mais ce n’est pas grave, parce que le vrai spectacle, c’est ce qui se passe dans les discussions. Les débats partent parfois dans tous les sens, et tu te retrouves devant un festival d’opinions qui te font soit rire, soit lever les sourcils en mode "Vraiment ?". Certains invités arrivent avec des arguments aussi solides qu’un château de sable sous la pluie, mais ce n’est pas ça qui va les empêcher de défendre leur "choix" jusqu’au bout.
Le vrai charme de C’est mon choix, c’est ce mélange entre le talk-show classique et la thérapie de groupe en direct. On passe de la confession sincère à la situation cocasse en un claquement de doigts, et chaque épisode te laisse cette étrange sensation de catharsis collective. Les invités, eux, semblent y trouver un espace pour s’exprimer, même si parfois tu te demandes s’ils ne regrettent pas leur passage devant les caméras une fois l’émission terminée.
Mais attention, C'est mon choix n'est pas sans ses limites. Les sujets sont souvent tirés par les cheveux, les débats peuvent tourner en rond, et certaines situations frôlent le ridicule télévisuel. C’est un peu le fast-food de la confession : facile à consommer, parfois amusant, mais pas vraiment nourrissant sur le long terme. Si tu cherches du grand débat intellectuel ou une analyse poussée des choix de vie, tu risques d’être déçu. Ici, on est dans le spectacle pur et dur, avec une dose de "trash TV" à la française, où tout le monde est là pour s'amuser un peu… ou pour juger beaucoup.
En résumé, C'est mon choix, c’est l’émission qui transforme ton salon en confessionnal public, avec des choix de vie qui oscillent entre le touchant, le drôle, et le carrément bizarre. Ce n’est pas la télévision la plus fine, mais elle a ce pouvoir étrange de te faire rester, même si tu ne sais pas vraiment pourquoi. Peut-être parce qu’au fond, on aime bien voir des gens oser faire ce que l’on n’oserait jamais… devant tout le monde.