Dès les premières minutes le ton est donné, ça va être un slalom géant de la part des organisateurs pour ne surtout pas assumer leurs (nombreuses) erreurs.
Ainsi, au fil des épisodes on passe du : C'est la faute à Korn, puis c'est la faute à Fred Durst, puis c'est la faute à American Pie, puis c'est la faute aux djeunz, puis c'est la faute combinée à Fire d'Hendrix joué par les Red Hot.
On termine par une analogie vomitive sur le nombre de viols dans une ville moyenne de 250k habitants vs le nombre de viols (déclarés) pendant ce fameux Woodstock 99 pour minimiser au possible la responsabilité de l'orga. C'est très sincèrement lunaire. Heureusement que le type en question a bien précisé en introduction qu'à l'époque il était à la baguette de l'orga pour les plus grands événements de musique aux US, parce qu'on aurait eu du mal à le croire sans cela (exceptée la suffisance dont il fait preuve).
Heureusement, on interviewe bon nombre d'autres personnalités qui ont une vision "un peu" différentes des responsabilités de chacun.
Au-delà de ça, la série docu est bien faite, plutôt courte (3 épisodes) ce qui est très bien. Je n'ai tout regardé d'un trait par manque de temps, mais j'ai pris du plaisir à y retourner pour chaque épisode.