You Can Call Me Al

Saison 1 (7/10) :

Volontiers culte pour beaucoup, j'avoue être un peu plus modéré concernant « Code Quantum ». Assurément l'idée de départ est réjouissante et on prend un réel plaisir à suivre les aventures temporelles de Sam Beckett. Reste que le résultat a légèrement vieilli, les décors et les effets spéciaux restant relativement modestes. De plus, le schéma narratif restant toujours le même, on devine souvent l'évolution de chaque intrigue, à l'image d'un dénouement forcément consensuel. Malgré tout, c'est le positif qui l'emporte. On a donc beau être rapidement en terrain connu, le rythme est alerte et la créativité réelle, à l'image des nombreux contextes et personnages dans lesquels Sam se retrouvent quotidiennement.

Car ce n'est pas tous les jours que l'on nous offre une série nous offrant à chaque épisode une situation et des enjeux totalement différents, d'autant que les créateurs y ont injecté pas mal d'humour. Ce dernier trouve son principal atout en la personne de Dean Stockwell, souvent irrésistible en hologramme affublé de costumes improbables, apportant une incontestable bouffée d'air frais à cet univers par ailleurs fort sympathique. Pas de quoi s'enflammer donc, mais une première saison de qualité, exploitant plutôt bien son savoureux postulat et se regardant avec plaisir : on en reprendra volontiers une deuxième part.

Saison 2 (6/10) :

Dans la droite lignée du premier volet, cette seconde saison de « Code Quantum » se regarde avec plaisir, avec les mêmes atouts et « reproches » que l'on pouvait faire précédemment. On reste légèrement sur notre faim concernant l'évolution de chaque récit, en revanche on est toujours surpris de voir l'imagination des créateurs pour nous offrir une fois encore nombre d'époques et de situations différentes, le tout avec pas mal de bonne humeur et un rythme plutôt soutenu. À nouveau pas de quoi sauter au plafond donc, mais une série toujours aussi inventive et sympathique : pourvu que ça dure...