L'intérêt des archives

C’est ma femme qui m’a fait découvrir cette série dont je voyais les bandes annonces à la télé. Et je dois dire que j’ai été agréablement surpris par l’idée de départ, résoudre d’anciennes enquêtes. J’ai trouvé cela original et intéressant. En revanche j’ai été moins convaincu par les personnages, très typés, et ne m’inspire aucune sympathie, est-ce leur côté dépressifs, leur côté moralisateur, … ?Je ne sais pas. Je préfère leurs enquêtes qui sont souvent tristes. Quand à la réalisation je n’ai rien à dire dessus, c’est de facture classique. A la différence que l’on voit les scènes racontés par les témoins, ainsi une scène de dispute dans les années 70, on revoit les protagonistes tels qu’ils étaient à l’époque. Si certains protagonistes sont choisis sont crédibles quand à leur âge dans les années 2000 par rapport à cette époque, d’autres moins.

Je me souviens de plusieurs enquêtes, par exemple celle sur la mort d’une mère de famille qui c’était retrouvée à la rue avec ses filles parce que les soins pour soigner son mari du cancer les avait ruinés. Ou encore d’un jeune travesti latino qui s’était suicidé parce que son petit copain avait préféré obéir à son père plutôt que de rester avec lui. Ou encore de cette femme qui avait voulue s’émanciper de la tutelle de son mari en continuant à travailler après son retour de la guerre en 1945. Plusieurs de ces enquêtes m’ont marquées. Est certains coupables sont des salauds finis, d’autres n’en sont pas vraiment. Je me rappelle en particulier d’une histoire comme ça, et qui se passe au début des années 60. Celle d’une jeune fille androgyne que son père décide d placer dans un centre de « reconversion ». Quand les filles refusent de se soumettre les barbares qui le dirigent par une opération de type lobotomie, les transforment en véritables légumes. C’est ce qui arrive à cette jeune fille. Elle est assassinée par son petit ami, à qui elle demande de l’étouffer parce qu’elle ne peut pas vivre comme ça. Alors par amour le garçon accepte. Dans cette histoire pour moi ce n’est pas lui le vrai coupable. Le vrai coupable, les coupables sont ceux qui dirigeait ce centre et appliquait ces méthodes. Je sais que l’époque était ainsi, mais cela n’excuse pas.

Souvent les histoires se ressemble un peu, mais il existe toujours un angle différent. Un angle ou une manière de raconter les histoires qui les rends fortes, et émeuvent particulièrement contrairement à bons nombres de séries policières.