Community est une série comique américaine dont la première saison (25 épisodes de 20 minutes) a été diffusée en 2009-2010.
Une seconde saison est programmée et débutera en septembre 2010.
Le Pitch
Jeff Winger était d'avocat jusqu'à ce que l'on découvre que ses diplômes étaient bidons. Afin d'en obtenir de vrais, et retrouver sa vie d'avocat cynique et fortuné, il se voit obligé de s'inscrire dans une fac publique.
Aux Etats-Unis, ces établissements sont considérés comme des universités bas de gamme fréquentées par les marginaux, les paumés... bref, les accidentés de la vie.
Le premier épisode présente la formation d'un groupe d'étude d'espagnol, groupe de travail très hétéroclite, qui se baptise alors "the community".
Les personnages
Outre Jeff Winger, présenté ci dessus, le groupe est composé de :
* Brita, blonde bêcheuse souhaitant remettre de l'ordre dans sa vie
* Troy, ancien quarterback de renom dont une blessure a mis fin à la carrière universitaire
* Annie, brune ayant souffert d'addiction aux médicaments, éprise de Troy
* Abed, étudiant en cinéma, élevé par la télévision, au phrasé ultra rapide et aussi émotif qu'une chaise
* Shirley, mère de 2 enfants, divorcée, et mettant pour la première fois les pieds à l'université
* Pierce, la cinquantaine, marié 7 fois, mysogine raciste et crétin
Les autres personnages principaux sont :
* Le professeur d'espagnol Ben Chang, un brin psychopathe
* Le doyen Dean Pelton, essayant désespérement de donner à l'université de Greendale l'étoffe d'une grande école..
Avis critique
Dans l'ensemble, c'est plutôt agréable à regarder. Ca n'est pas inoubliable, mais un petit quelque chose retient l'attention et on visionne souvent les épisodes par 2 ou 3.
Le principal élément de frustration réside sans doute dans les références cinématographiques (ou télévisuelles) prodiguées par Abel. Sa vitesse d'élocution ne laisse pas beaucoup de temps pour bien saisir le rapport avec la scène de l'épisode et, le plus souvent, ce ne sont pas non plus des films ultra connus et on a l'impression de passer un peu à côté des blagues.
Pour ceux qui sont allergiques aux rires enregistrés, réjouissez-vous, la série n'en contient aucun.
A lire ce papier, vous vous dîtes : "Bon ok, ça a l'air sympa, mais sans plus... C'est pas vraiment élogieux comme description".
Oui, je ne vais pas prétendre que c'est une série incontournable MAIS un épisode justifie presque à lui tout seul le visionnage de la série.
"Modern Warfare", épisode 23, est une véritable tuerie. Au sens propre comme au figuré. Il met en scène une partie géante de Paint-Ball dans l'université et c'est vraiment exceptionnel. Blindé de parodies des film d'action et de SF (Rambo, Alien, les films de John Woo). Cet épisode est absolument irrésistible (et pour en profiter à 100%, il vous faudra regarder les 22 précédents, pour bien apprécier les retournements de situation et l'attitude des personnages, plongés dans ce cataclysme guerrier).