Dark Matter décline à son tour la thématique du multivers et de la physique quantique, mais en mode thriller SF cette fois. Elle s'avère vite prenante, passionnante même, en grande partie grâce à la partition double de Joe Egerton qui incarne deux versions d'un même personnage, l'un qu'on déteste, l'autre pour lequel on a une sincère empathie. C'est costaud.
Ajoutez-y un scénario bien troussé, de bons effets spéciaux, un suspense haletant et même un peu d'émotion, vous obtenez l'une des meilleures séries AppleTV de l'année. Malgré un petit trou d'air au milieu et quelques facilités scénaristiques, Dark Matter vous cueille sur les derniers épisodes avec un final vertigineux qui valide absolument le concept. De l'excellente SF.