Je ne suis pas certain de l'authenticité de mon titre tout en néologisme. Cependant je viens ici poser une petite critique sur cette nouvelle série Netflix, Daybreak. Critique glissante, s'il en est, puisqu'on touche à des sujets de débats actuels.
Pour l'histoire, en très gros, c'est un monde post apocalyptique, où seul les enfants (plutôt ados ici) ont survécu. Première petite erreur, mais où diable sont les enfants en bas âge ? Une guerre bio-nucléaire ayant ravagé le monde, les adultes sont devenu des "ghoulies" parce que c'est plus hype, et les mômes sont devenu des clans fratricides. Au milieu de tout ça, le spectateur se prend un cliché dans le face par épisode, et par temps calme.
Je vais d'abord m'attaquer à l'histoire elle même, qui tient pas trop mal debout, en personnage principal notre solitaire canadien, qui survit à l'image d'into the wild dans un monde hostile où les zombies ne sont pas autant agressifs que les autres personnes en vie. Il est en quête de sa chère et tendre blonde, un personnage dur à définir. Tantôt niaise, tantôt très intéressante sur le plan psychologique, on le verra que à travers des flashbacks, le mystère reste donc épais sur "qu'est ce que l'apocalypse à fait d'elle, sur tout les plans". A cela on ajoute une gamine/génie/dealer de drogue/mad scientist/pyromane, plutôt sympathique. Un personnage dont le développement était un peu trop évident malheureusement. Et enfin mon petit préféré, le samouraï/kung fu man/gay/black, qui à des rebondissement assez sympa dans sa ligne de développement et dans sa narration (la narration déchire).
Ces personnages vont donc tenter de survivre en milieu hostile face a des menaces passées et présentes aux travers des 10 épisodes, durant lesquels ont fera ressortir différents clans avec différents intérêts, se battant au final, pour l'influence et le pouvoir.
Le déroulé est un peu foutoir, mais en gros, on va d'un point A à un point B, twist plot, retour au point A, puis go au point C. En gros on manque clairement de variété de décor, on verra juste, le centre commercial, l'école et l'usine et beaucoup de rues, qui se ressemble toutes. De toute manière tous les personnages était à la même école, c'est bien connu, il n'y à qu'une seule école par quartier à LA.
Je ne peux pas trop m'étendre sur l'histoire pour ne pas vous spoil, passons donc au coeur du sujet, les clichés.
Traiter de sujet de société pour faire passer un message et partager son opinion via son oeuvre, c'est bien, faire passer mille message pas très fin pour attirer un public, c'est mal.
Cette série s'implique clairement dans l'idéal féministe, ironiquement ou pas, on voit donc apparaitre des personnages féminin fort, qui répète à plusieurs reprises à quelle point elles sont indépendantes et n'ont besoin de personne. Ok. Que c'est la faute des hommes. Ok. Le plus magnifique c'est la scène de la roquette à la fin, où Angelica trouve la solution en comparant la roquette à un symbole phallique, désigné par l'humain, pour baiser le monde, en terme de lien causalité je ne vois pas où ça nous mène à la faire exploser dans le ciel. En bref, la finesse du message est telle que j'ai du mal à l'apprécier.
Ensuite bien sur le gros thème de l'écologie, avec la fin du monde, guerre biologique. Mentionné à plusieurs reprises, c'est la faute des adultes "Ils détruisent le monde pour nous empêcher de le détruire nous même". Encore une fois, de très gros sabot sont mis au pied, un message qui passe, évidemment. Mais on à du mal à le prendre au sérieux tellement c'est mal traiter.
Pour finir sur une note positive, j'ai adoré le personnage dEli avec la mystérieuse Mavis, l'humour est ok tiers, j'ai souris quelque fois, Mrs Crumble et Angelica sont super bien écrite (quand elles sont ensemble).
En résumé, cette série un bon divertissement, mais je l'aurais probablement oublier en grande partie d'ici un mois tellement c'est peu marquant, pas original, et seulement engagé pour faire des vues.