Véritable phénomène à sa sortie, Dexter proposait le meilleur antihéros de le TV américaine dans les années 2000. Particulièrement subversive, la série de James Manos Jr. posait des questions passionnantes sur le bien et le mal au travers de son serial killer agissant comme un redresseur de tort en assassinant d'autres tueurs comme lui. J'ai vraiment beaucoup aimé Dexter parce que malgré tous ses vices, on n'arrivait pas complétement à le détester et c'est sur ce paradoxe dérangeant que reposait d'ailleurs toute la force de la série. En outre chaque saison abordait des thématiques différentes comme la fraternité dans la première, l'auto-destruction dans la seconde, l'amitié dans la troisième, la paternité dans la quatrième, le pouvoir dans la cinquième, la religion dans la sixième, le culpabilité dans la septième, la rédemption dans la huitième ou l'expiation dans la neuvième. Et même si je n'ai pas aimé les saisons six et huit, j'ai trouvé Dexter très qualitatif dans son ensemble avec son casting de haute volée, son écriture très soignée et surtout un Michael C. Hall absolument parfait en tueur impitoyable cherchant vainement à se fondre dans la masse. Elle figure sans hésitation dans mon top 10 des meilleurs série des années 2000. À vos scalpels.