Alors que les premiers épisodes montraient un personnage noir, complexe, rongé par ses pulsions, la série s'achève en nous dévoilant sa dure réalité : un anti-héros superficiel, méchant mais pas trop, psychopathe mais qui éprouve du remords, incapable de surprendre le spectateur, une bonne idée étirée comme un chew-gum sur 7 saisons. Dexter représente l'anti Breaking Bad, le cauchemar des créateurs de Soprano, le scénario n'a aucune audace et chaque saison se clôt avec une fin tranquille digne d'un épisode de the mentalist (sauf une exception qui confirme la règle). Les quatre premières saisons offrent un bon divertissement avec de très bons épisodes mais le reste est à oublier (final épouvantable, niais, bête, à brûler).