Décidément quelque chose ne prend pas entre Josée Dayan et les recnstituiton historiques ou littéraires.
Tout y est pourtant : un casting de choix, bien que le choix de Virginie Ledoyen me paraisse incongru , un dialogue écrit, élégant, fort littéraire et agréable, des décors et des costumes fabuleux, du reste le téléfilm est dédiée à la brillante costumière Dominique Borg.
C'est comme si chaque mot, chaque personnage, chaque partition était parfaite, mais l'ensemble dissonne, s'aplatit, se lisse autant que les traits de la si belle Isabelle Adjani, et finit par lasser.
Pourtant la destinée d'Henri II et de sa favorite ne sont pas dénués d'intérêts, ni même d'actualité. Leur rôle dans l'écriture de l'Histoire a plus que sa place, et il n'en sort rien moins que dans les livres édulcorés de l'Histoire que l'on sert à nos élèves.
Si je ne peux nier avoir adoré regarder ces ballets de costumes et de lumières, au détour de scènes trop longues, embarrassantes et lentes, voire ridicules parfois, comme celle du pseudo baiser entre Henri II, aka Hugo Becker et Diane aka Isabelle Adjani, ou encore celle du bain de 5h entre Diane et Barthélémy, aka Max Baissette de Malglaive (qui lui est vraiment très bien).
Bref, c'est à regret que je porte cette note, qui comprend mon plaisir très subjectif de trois heures en costumes d'époque.
Bon visionnage !