Fallout, c'est avant tout une licence très solide qui a su se faire sa place dans l'univers très concurrentiel des jeux vidéo.
Après deux premiers opus plutôt réservés à des joueurs expérimentés et matures dans les années 90, la reprise de la licence par Bethesda dans les années 2000 a fait entrer Fallout dans une autre dimension, passant notamment à la populaire vue FPS.
Avec Fallout 3, New Vegas, puis Fallout 4, le grand public a adopté cet univers, et certains de ses éléments sont devenus cultes, comme le Vault Boy ou le Pip Boy.
Il était donc presque logique qu'une adaptation voit le jour, que ce soit en film ou en série.
Et il faut dire que c'est une franche réussite, avec l'ami John Nolan aux commandes, et l'ami Todd Howard (Patron de Bethesda) en soutien.
En effet, le frère de Chris Nolan, qui s'est notamment illustré avec l'excellente série Westworld, nous sort ici une copie de très grande qualité. Et c'est d'autant plus vrai, que jusqu'à encore récemment les adaptations de jeux en film/séries étaient bien souvent ratées. ( merci également à The Last of Us pour avoir ouvert la voie de la qualité)
Je n'irai pas dans les détails techniques, mais j'ai passé un excellent moment au long des 8 épisodes. La réalisation est vraiment superbe, avec une photo qui applique vraiment la pâte Fallout si caractéristique des jeux.
Les musiques supervisées par l'excellent Ramin Jawadi font mouche, surtout quand on entend résonner les notes presques mythiques du thème principal de Fallout.
Les acteurs ne sont pas en reste, avec des prestations toujours justes. On les sent concernés par l'univers, on a l'impression qu'ils le prennent vraiment au sérieux, et ça fait toute la différence.
Mention spéciale à Walton Goggins qui crève l'écran, lui qui méritait vraiment un rôle de premier plan.
Bref, j'ai beaucoup aimé, et pour quelqu'un qui joue tous les jours depuis presque 30 ans, j'ai vraiment apprécié de voir une série faire aussi bien honneur à un univers de jeux vidéo.
Maintenant, je regarde en direction de la future série Mass Effect.