La série est visuellement très réussie, l'adaptation de l'univers d'Asimov est elle aussi très réussie, les éléments changés ou rajoutés s'y insèrent d'autant mieux qu'ils enrichissent cet univers.
Par contre... Vous rappelez-vous de Bilbon Sacquet parlant du beurre qu'on étale sur une tartine trop longue ?
La série, après un très bon début (le premier épisode recoupe la première nouvelle, bon tempo), paraît là aussi déterminée à donner cette impression.
La deuxième nouvelle, pourtant d'une longueur comparable à la première, paraît s'éterniser, un peu comme le Hobbit, adapté à l'écran en trois films de trois heures...
L'épisode 5 est sorti, et je me retrouve derrière mon écran à dire "mais allez, avance, avance, AVANCE BORDEL !" comme lorsqu'on est coincé dans un RER un jour de perturbation qui roule à 2 à l'heure et en s'arrêtant toutes les dix secondes.
J'attendais avec impatience l'adaptation de cette immense série d'Asimov et étais donc très ouvert à toutes les innovations nécessaires à rendre l'adaptation possible, mais là, qu'est-ce ça traine...
Je suis d'autant plus inquiet que j'ai vu que le dernier épisode de la saison 1 était nommé "la première crise". Autrement dit, la fin de la première nouvelle. Ils auront donc adapté une histoire en un épisode, puis une deuxième en... neuf épisodes ?! Il en reste donc cinq encore où il ne va rien se passer ?
Misère, je n'ai pas fini de m'impatienter.
Effectivement, à ce rythme, Fondation va pouvoir durer 10 saisons. Mais plutôt que de nous offrir une série sans fin, j'aurais préféré une série courte où ils se décident enfin à passer la seconde.