Gintama va me manquer.
Son humour absurdement absurde, ses jeux de mots à tire-larigot, son quatrième mur en lambeaux, ses personnages hauts en couleurs, faussement stupides.
Sa bande-son recyclée ad nauseam, ses blagues salaces, ses situations rocambolesques, son manque de budget, ses plans fixes, ses épisodes sur un seul plan fixe.
Ses parodies à foison, ses références à la culture japonaise, ses combats toujours plus puissants, ses antagonistes qui n'en sont pas toujours vraiment, ses moments où l'émotion prend le pas sur tout le reste, avant de céder brusquement sa place à la plus loufoque des galéjades.
Ses torrents de dégueulis, Sadaharu, son autodérision à toute épreuve, ses fausses bande-annonces, ses faux au revoir, son humour graveleux, sa folie, ses doubleurs tous plus fantastiques les uns que les autres, son 4:3 indémodable, ses 316 épisodes.
Gintama c'est un sans fautes du début à la fin.