Gosick est un animé coup de cœur. Les deux personnages principaux pourraient sembler assez classiques : le jeune étranger qui arrive pour étudier dans un pays inconnu et la petite princesse imbue d’elle-même et super intelligente mais prisonnière de sa tour.
Je n’ai pas été à proprement dit surprise dans l’animé, pourtant chaque épisode se regarde avec entrain, j’admets volontiers avoir été accroc tout du long. Les personnages auraient pu être énervants du fait de leur côté caricatural s’ils n’étaient pas tellement attachants. On découvre peu à peu leurs histoires, surtout celle de la jeune blondinette, la « fée dorée ». Les personnages principaux gagnent en profondeur, sans oublier quelques personnages secondaires.
L’histoire de Gosick se place dans un royaume inventé d’Europe, collé entre la France et l’Italie. Il s’en dégage une impression assez familière à mes yeux d’européenne. On retrouve cependant l’extravagance qu’on retrouve habituellement dans les animés dans les robes folles que l’héroïne porte. Ces robes semblent refléter l’exubérance de son caractère qu’elle ne peut, étant si isolée, uniquement exprimer à travers les énigmes. Elle ne montre sa vulnérabilité que rarement, ce qui renforce ces moments et me les a fait chérir.
Les énigmes s’enchaînent particulièrement bien et sont de plus en plus personnelles au jeune duo. Elles sont créatives et j’ai trouvé au juste milieu entre une explication trop simple ou trop complexe. Il semble toujours possible de deviner du moins une partie de la solution, mais ce n’est jamais le cas. On se laisse ainsi surprendre par l’explication avec plaisir et sans l’aigreur qui va avec des solutions impossibles à trouver simplement parce qu’un élément manquait.
On passe tout simplement un très bon moment avec Gosick qui n’est malheureusement pas très connu.
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