Saison 1: J'adore!! Cette saison nous montre le rouages d'une politique qu'on n'aurait jamais soupçonné aussi puissante, stratégique et manipulatrice. David Fincher nous offre les deux premiers épisodes et guide ainsi l'ambiance que tiendra la saison durant les 11 épisodes suivants. L'intrigue est bien menée, et nous sommes emportés par les personnages et l'ultra-charismatique Frank Underwood. Enfin cette saison ne serait rien sans le génie d'un Kevin Spacey immense, qui n'hésite pas à nous confier, nous révéler, nous éclairer sur certains points en franchissant le 4ème mur. Une série plein de cynisme qui n'annonce que du bon pour la saison 2! 9,50/10
Saison 2: David Fincher n'est plus à la réalisation depuis longtemps mais les bases qu'il avait posé sont toujours respectées. Cette deuxième saison reprend exactement là où elle s'était terminé. Carl Franklin et l'excellent scénario de Beau Willimon nous offrent un premier épisode époustouflant, qui nous clou immédiatement sur notre fauteuil! La suite on la connait on est aspiré par l'intrigue tout aussi intéressante que la première même plus. Certes une petite lenteur voire lourdeur s'installe sur deux épisodes au milieu de la saison mais ce ne sera que pour mieux terminer. De nombreuses révélations vont nous offrir un final haletant qui élève la série au niveau des plus grands thrillers cinématographiques. Beau Willimon, Kevin Spacey, Robin Wright... prouvent, par cette saison quasi-parfaite, que les séries sont peut-être l'avenir du cinéma ou au moins leurs égales! Maintenant il ne me reste plus qu'à dire une chose: vivement février 2015 et cette saison 3! 9,75/10
Saison 3: House of Cards c'est des magouilles, des coups bas et finalement peu de politique pure. Cette troisième saison change la donne. Beau Willimon a consacré les deux premières saisons à la montée en puissance de Frank Underwood. Il l'a montré en traitre, en assassin, en roc indestructible. Mais ici, Frank Underwood perd de son leadership. La tâche de président n'est pas si simple que prévu. Le nouveau président va se confronter à la dure loi de la politique, la vraie. Stratégique mais pas déloyale. Fini les règlements de compte personnelles. Quand il tente de passer par la force, il est vu comme un tyran par le peuple maintenant! C'est donc sur le terrain des idées qu'House of Cards va enfin se développer. La Russie, le Moyen-Orient, les droits homosexuels, le chômage... La série prend une véritable bouffée d'air frais grâce à ce nouveau terrain de jeu. Les Underwood prennent des coups, sont finalement humains. L'avenir glorieux des Underwood s'efface peu à peu. Les primaires démocrates sont au cœur de la deuxième partie de saison. Les épisodes 11 et 12 font d'ailleurs partie des meilleurs épisodes de la saison et de la série. Enfin, pas besoin de revenir sur le talent de Kevin Spacey, Robin Wright mais aussi de Michael Kelly. Son personnage Doug Stamper, incertain pour cette saison, est le mieux utilisé et développé par Beau Willimon. Un rôle encore plus important même si tout se joue dans l'ombre.
Si la saison 4 n'est pas encore officialisée, nul doute que les Underwood ne quitteront pas nos écrans de sitôt. 9,25/10