Nous connaissons tous ce concept de l'adolescent pantofolaio qui refuse de se lever avant onze heures et a toujours "la flemme". Oreki Hotarou, le personnage principal du magnifique Hyouka, a porté ce concept à son paroxysme, vivant, selon ses dires, une vie grise au milieu du monde rose des lycéens jeunes et motivés que sont entre autres ses amis Fubuki et Ibara.
Hotarou va cependant devoir quitter son mode économique pour la raison la plus classique du monde : une fille, une fille très curieuse. Et Hotarou est très fort pour démêler les intrigues les plus rocambolesques.
Outre la relation toute en sous-entendus de Chitanda et Hotarou, dont la première rencontre nous donne d'ailleurs à voir l'une des plus belles métaphores visuelles du coup de foudre, l'anime repose sur une animation magnifique et une O.S.T. très classique - et quand je remarque la musique de fond, c'est vraiment qu'elle est belle (je n'ai reconnu que la Sicilienne de Fauré, je ne suis pas très calée dans ce domaine). Les scènes de déduction d'Hotarou sont très bien illustrées, accompagnant avec efficacité ses grandes explications.
Voilà donc un anime relativement réaliste, sur le mode de la tranche de vie, dont le seul bémol est l'inachèvement. Cependant, je crois bien que c'est le premier anime que j'ai conseillé sans honte à des personnes étrangères à la japanimation ; soyons francs, les animes reposent sur des codes extrêmes voire étranges ; difficile d'en apprécier les qualités sans moyen de comparaison.
Avec Hyouka, vous pouvez.