Nouvelle création des auteurs/acteurs Reece Shearsmith et Steve Pemberton, Inside n°9 prouve une nouvelle fois la qualité des productions de nos amis britanniques. Série d’anthologie, chaque épisode raconte une histoire différente avec des personnages propres. Nos deux amis Reece et Steve jouent ainsi un personnage différent à chaque épisode. Le principe est simple et original, chaque épisode prend place dans un numéro 9 différent (maison, appartement, loge … peu importe) : 6 huit-clos intense pour 6 épisodes de 30 minutes. Le concept rappel celui de Black-Mirror et la série en partage en effet les même points-forts et les mêmes défauts. Originale, unique et osée la qualité varie toutefois énormément d’un épisode à l’autre.
Je lance le premier épisode en attendant une petite comédie légère. Humour anglais et situations loufoques, ça se présente bien. Puis arrive ce final qui rompt totalement avec le ton du reste de l’épisode en apportant une petite touche de macabre. Prometteur. Le deuxième épisode reprend les mêmes ingrédients pour une comédie burlesque mettant en scène un cambriolage muet. Fantastique. On retrouve l’humour, les situations improbables et un Twist final remarquable. Cet épisode est tout simplement épique. Putain d’anglais, sont balèzes.
La série ne réatteindra jamais ce niveau et baisse un peu par la suite. En même temps difficile de faire mieux. La mécanique reste la même, mélange d’humour noir et de situations loufoques, un Twist final qui dépote et une touche d’horreur à différend degré selon les épisodes. Thriller psychologique, tragédie shakespearienne et cinéma d’horreur, les univers s’enchainent, les thèmes également mais il manque un petit quelque-chose. Les épisodes 3 à 5 offrent chacun une plongé dans un univers intéressant pour une demi-heure agréable, sans être mémorable. Les deux lascars veulent toutefois nous marquer et le tout se termine par une scène horrifique assez marquante.