Fan de séries animées de longues dates, j'ai un peu perdu la passion ces dernières années, tant j'avais l'impression de voir et revoir encore les mêmes choses, séries après séries.
A tel point, que je ne me suis pas penché sur Kill la Kill avant cette année. A force d'entendre cette suggestion, j'ai fini par y céder. Et sans regret je dois dire.
Kill la kill est un grand vent de fraicheur, par sa grande simplicité.
Le dessin est simple et efficace, parfois plus esquissé que dessiné, servi par une animation parfois très minimale mais tellement speedée aux amphétamines qu'on en prend plein les mirettes. Et les amphétamines ne doivent être qu'une petite part de la consommation des scénaristes, tellement ce grand "what the f*ck" scénaristique est perché ! Oui, ça parle de bien et de mal, d'assouvir un pouvoir de domination, de se chercher pour mieux se trouver, des choses parfois revues, mais c'est dans sa forme que Kill la Kill surpasse bien des séries animées.
Côté casting, les héroïnes sont plutôt badass et attachantes, mais les personnages les plus secondaires le sont aussi. Même si on ne connait pas les tenants et les aboutissants de chacun, ils ont tous quelque chose d'entrainant. Cette bonne humeur ambiante produit un grand élan de positivité dans le visionnage de la série.
Et c'est ce qui est bien avec cette série, elle apporte un certain bien être et une grande motivation, dynamique aussi apportée par une musique pas toujours présente, mais énergisante telle que la chanson "Ambiguous" par Garnidelia, deuxième opening de la série, qui prend aussi part au coeur de la série.
En bref, une série à voir, ne serait-ce que par curiosité, et même si un petit creux d'intérêt peut arriver autour de l'épisode 10, je ne pense pas que vous regrettiez d'être allés au bout.
Un grand bol d'air !