: Kill la Kill, c’est un petit OVNI animé qui fait très plaisir à voir. Une parodie de shônen d’action original, barré, drôle et visuellement virtuose avec des personnages et des moments mémorables.
Matoi Ryuko, lycéenne, rejoint l’académie Hônnoji, un lycée dominant toute une ville et qui régit les classes sociales. Elle va « s’infiltrer » afin de retrouver l’assassin de son père, et va devoir affronter Kiryuin Satsuki, la chef de l’académie. KLK est un animé sur les vêtements, oui, les vêtements. Toute la trame est lié aux vêtements (les pouvoirs proviennent des uniformes, par exemple). Ce choix absurde se mêle aux enjeux dramatiques d’un vrai shonen. Ca donne un cocktail barré et franchement divertissant. L’intrigue ne prend pas la tête, la dérision se mêle a l’épique. Beaucoup de blagues et de situations très efficaces, et surtout drôle. La galerie de personnages ultra-éclectique fait partie des gros points forts. Le trio atypique Ryuko, l’héroine badass, Senketsu, l’uniforme bavard et émotif, et Mako, la pile électrique (non, la centrale électrique plutôt) est très attachant. La froide Satsuki agace par son arrogance et sa « grandeur » mais c’est le but du personnage, son conseil des Quatre font de bons side-kicks avec chacun leur intérêt (grandissant au fil des épisodes). Et les nombreux personnages tertiaires comme l’hilarante famille Makanshoku brillent durant leurs apparitions. KLK détend, fait rire et divertit en étant original : un contrat plus que rempli !
La ou KLK mérite vraiment le détour, c’est pour l’animation. Le studio Trigger a fait KLK avec peu de moyens. C’est épatant de voir le génie qu’ils ont déployé pour compenser. Une économie de moyens qui devient une ode spectaculaire et sanguinolente, qui brise le quatrième mur et explose en milliers de couleurs. Le chara-design, les décors, le montage, tout se tord et évolue en permanence. Visuellement, KLK est l’un des animés les plus intéressants de ces dernières années.
Délirante et épique, Kill La Kill est un animé ultra-divertissant et plaisant à regarder. 24 épisodes à savourer pour de l’humour, de la folie et un univers original et surprenant sur le thème du vêtement (et de l’amitié, la solitude, la famille, la vengeance, blah blah blah…).