Et si ce n'étaient pas les humains qui portaient les vêtements, mais les vêtements qui se servaient des humains ? Derrière cette idée de départ (déjà bien fantaisiste) se cache une histoire vraiment déjantée, parfois absurde, souvent drôle et parfaitement divertissante. On sent que le grand frère "Gurren Lagann" n'est jamais loin dans les scènes d'action. Toutefois, "Kill La Kill" s'émancipe de son prédécesseur par plusieurs originalités bien personnelles.
La plus importante, c'est bien entendu son humour. Il est omniprésent, à travers le personnage de Mako notamment ; mais là où il fait fort, c'est qu'il est là même au cœur des scènes d'action, d'où une sorte d'alliage sucré-salé étrange auquel on finit par s'habituer. Mais le comique passe aussi par les personnages secondaires parfois à la limite du cliché (les présidents de clubs, les étudiants "1 étoile" qui se ressemblent tous), par les situations totalement exagérées (Satsuki totalement hors de portée aux premiers épisodes), et par le scénario même (Nudist Beach...). Les personnages sont loufoques ou ont un caractère totalement exagéré.
Mention spéciale d'une part aux graphismes stylés, et d'une autre à la musique de Hiroyuki Sawano (également compositeur de la bande-son de L'"Attaque des titans"), excellente et variée. Mais j'ai déjà fait son éloge dans ma critique sur l'OST de cet animé : http://www.senscritique.com/album/KILL_la_KILL_ORIGINAL_SOUND_TRACK_Bande_Originale/critique/35906768
En résumé : des gentils très courageux, des méchants très méchants, des scènes classe à la pelle : "Kill La Kill" n'est pas une série très intellectuelle. Avec elle, découvrez un univers comique, totalement dénué de sens, mais tellement divertissant.