Le réalisateur des animes Last order : Final Fantasy VII (2005) et de Phantom Quest Corp. (1994) nous sert ici un mystérieux moyen métrage : La Cicatrice de la Sirène. Plus sombre que ça, tu meurs ! (Et pas de rire !)
Une légende raconte que parmi ceux qui mangeront de la chair de sirène, certains obtiendront la vie éternelle. Les autres deviendront tout simplement des âmes perdues... Yuta et Mana, un couple de jeune gens, rencontrent un jeune garçon immortel, tout comme Yuta. Un conflit éclate entre ce dernier et l’enfant, qui cherche une mère dans la personne de Mana.
Cette courte fable sur la vie éternelle a l’intelligence d’en montrer la totale absurdité (pour les lecteurs qui en rêvent encore, ce film risque de vous réveiller !). En effet, la perversité du personnage du gamin enfermé dans un corps enfantin depuis 800 ans nous fait comprendre l’enfer de ne jamais grandir. Un film qui laisse effectivement des cicatrices après visionnage...

(Cette critique est parue dans le mensuel satirique liégeois "Le Poiscaille" en février 2013)
JJC
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le 11 mars 2013

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JJC

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