My childhood.
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Bon, il me faut commencer par avouer que "la Maison des Bois", vu sur la vieille télé en Noir et Blanc de ma mamie au fil de la diffusion de ses épisodes, est l'un de mes plus merveilleux souvenirs d'enfance : j'étais interloqué par tout ce que ce feuilleton avait de différent de tout le reste que l'ORTF nous montrait, et combien il était rêche, étonnant, et... vrai. Et, à treize ans je ne savais bien sûr pas qui était Pialat !
Ensuite, Pialat a souvent parlé de la "Maison des Bois" comme "ce qu'il avait de mieux", mais on connaît le goût de la plaisanterie (provocation) chez lui... En le revoyant aujourd'hui, il faut d'abord passer outre la désagréable odeur de nostalgie un peu rance typique des productions ORTF des années 60-70, et cela prend bien deux épisodes pour que la rudesse et la vigueur de Pialat commencent à triompher de l'usure (bien naturelle) du temps. Lorsque le quatrième épisode s'envole vers une beauté et une gravité silencieuse qui annonce les chefs d'oeuvre à venir, on est vraiment prêt à s'enthousiasmer... mais le septième et dernier épisode, véritable capitulation de Pialat devant les nécessités d'un scénario qu'il méprise sans doute, referme la "Maison des Bois" sur une (légère) déception. Ce n'est donc pas le chef d'oeuvre absolu attendu - et de nos souvenirs -, non, mais c'est en tous cas une étape essentielle dans la construction de l'oeuvre du plus grand cinéaste français de la fin du vingtième siècle. [Critique écrite en 2006]
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Créée
le 14 juil. 2016
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