My childhood.
J’ai cette belle sensation que le film ne me quittera jamais, qu’il est déjà bien ancré dans ma mémoire, que je me souviendrai de cette maison, ce village, ce petit garçon pour toujours. J’ai...
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le 21 nov. 2014
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On m'a recommandé cette série et j'ai procrastiné à la voir. Je crois que le contexte de la Première Guerre mondiale me décourageait. Quelle nulle, j'avais tort !
Mélancolie, joie, le tout saupoudré d'une touche d'humour : ces trois termes définissent parfaitement cette histoire où l'on s'attache rapidement au personnage d'Hervé, un des trois bambins hébergé par Maman Jeanne et Albert dans leur adorable maison des bois. C'est LA maison des bois, celle où les enfants courent et jouent en toute liberté, grandissent comme des petites plantes sauvages et semblent à l'abri, bien loin de la triste réalité que leurs pères respectifs sont en train de vivre au front. On en oublierait presque cet aspect de notre triste Histoire durant les quatre premiers épisodes.
Le jeu des acteurs est très nature, bien dirigé : on y croit du début à la fin. Chaque personnage, secondaire ou non, a sa personnalité. Hervé est téméraire et malin, le petit Albert est peureux, Maman Jeanne est tendre et se poste en mère de substitution, Marguerite est amoureuse et toujours présente pour sa famille, le père Albert est le garde-chasse un peu bourru mais d'une grande tendresse avec cette joyeuse marmaille. Chacun a sa fonction et nourrit l'idée d'une unité familiale, celle d'une famille certes artificielle, mais particulièrement soudée. Et plus qu'un aparté en temps de guerre, c'est aussi une belle histoire sur l'enfance et sur les épreuves que tout individu de cet âge-là doit vivre et accepter malgré lui. Accepter de partir, accepter une rupture, grandir (un peu trop tôt). Selon moi, sous son air innocent de peinture champêtre, cette série s'apparente à un conte. J'aimerais en dire d'avantage car elle m'a touchée, mais ce serait dévoiler peut-être trop d'éléments.
En tout cas, les deux derniers épisodes me hanteront longtemps... A découvrir absolument pour ceux qui hésiteraient, c'est d'une justesse et d'une rare sensibilité (sans oublier cette musique de Maurice Ravel qui aura définitivement fait fondre mon petit cœur d'artichaut...)
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Créée
le 24 mai 2016
Critique lue 534 fois
6 j'aime
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