Eloge de la nausée

Ceci n'est pas une critique.

Enfoncant les clichés plutôt que de les dénnoncer, "problemos" lui ayant peut être donné des ailes, Blanche Gardin s'englue dans une fable narcissique, un espece de storytelling pyschanalytique, où elle finit par louper sa cible, si cible il y eut.

A trop vouloir pulvériser l'idéologie Woke elle finit par la légitimer.

Il y a de l'idée, il y a de l'écriture, de la recherche, mais il n'y pas de projet.

C'est comme un "militaire sans mission ", perdu d 'avance.

Une Blanche Gardin sur scéne qui rit et fait rire de tout , pétillante et lumineuse, ça passe, ici la même mais en mode maladive, anémiée, carencée, ça passe moins.

C'est la seule exépérience intérressante et du coup peut être ça qui est réussis.

Car B.G semble vouloir nous provoquer et cette fois sans "lumière" .

Alors pourquoi pas ? Sauf qu'aprés coup, il vient à l'esprit, que pas mal de punkette à chien, sont en définitive juste des bourgeoises complexées.

Malgrés le rythme nauséeux, il y a de quoi sourire souvent et se rapprocher d'elle, une version de Blanche Gardin se mirant dans l'eau de la cuvette de ses chiotes, normal car c'est "le petit coin prévu pour la défécation humaine". L'affiche coulait de source, d'autant que ça commencait sur une histoire de caca...

Mais le "fake "reste trop perceptible et ça c'est l'effet "canal +".

Alors trés mitigé sur le fond et la forme, mais mon 6/10 est pour l'audace et dans le doute.