Du savoir-faire télévisé français des années 90 et de sa pérennité

Je remercie le ciel de n'avoir absolument aucun souvenir de ce truc-là, j'ai dû me faire chier ou dormir devant avec mon chocolat chaud le mercredi matin étant petit, et pourtant Dieu sait si j'étais accro au Club Dorothée à l'époque. Le générique en scat est débile, c'est filmé avec le même genre de qualité médiocrement abyssale (ou abyssalement médiocre?) que ce qu'on trouve sur nos chères chaînes françaises 20 ans après (Plus belle la vie, digne successeur des sitcoms AB, de bons décors en plus). RIEN n'est drôle, le pire c'est que des rires pré-enregistrés sont rajoutés par-dessus pour faire croire que c'est drôle.

Ah tiens c'est quoi ça? Un nain?! Putain attend, mon cul on s'en va, on reste y a un nain! Quoique, en fait non, même ça c'est pas drôle. (c'était un acteur porno il paraît)

L'actrice principale était bien belle ceci dit (et celle qui jouait sa mère aussi), nonobstantes les anecdotes croustillantes qui la concernent et qui ont dû donner une bonne crise cardiaque à plus d'un bien-pensant puritain coincé au début de ces chères et déjà vieilles années 90 qui ont fait ma petite enfance. Un petit point pour elle allez.

Je regarde la liste SC des autres "créations" de Jean-Luc Azoulay, aka Jean-François Porry, l'homme derrière le Club Dorothée. Ah ok, y en a pas une qui arrive à 3 de moyenne ...

J'ai pas pu tenir plus de 3 minutes. Je vais de ce pas me remettre un épisode du Monty Python Flying Circus.