Le Serpent. Nouvelle série Netflix dont tout le monde parle. Au point que tout mon entourage vienne à m'en parler. Alors à force, on se dit que bon ... Il faudrait peut-être s'y mettre aussi.
Après avoir bataillé pour terminer cette série, je reste confuse. Alors oui, la série est bien tournée. Les couleurs, l'ambiance qui nous plonge directement dans les années soixante dix, il n'y a rien à dire là dessus. Mais pour le reste ...
Outre le fait que Tahar Rahim soit à la hauteur de son rôle, les autres acteurs ne semblent clairement pas au même niveau. Monique n'est qu'un personnage fade, qui n'apporte finalement pas grand chose. Peut-être semble-t-elle trop précieuse, pas à sa place, mais ce personnage m'a profondément ennuyé. Les fameux touristes ressemblent davantage à des stéréotypes de l'époque, trop naïfs, trop dans leur bulle. Sans parler des incohérences que l'on peut parfois remarquer. De ces flashback et flashfoward incessants qui finissent par nous perdre dans la chronologie des faits.Et si le début de la série est long (beaucoup trop long), la fin n'est qu'un enchaînement d'événements. Tout se bouscule, tout s'accélère alors qu'on ne faisait que contempler un quotidien pendant sept épisodes. Comme s'il fallait se dépêcher pour expliquer comment l'histoire se termine, juste histoire de dire. Alors oui, il y a du bon, mais au final, la fin déçoit comparé à ce qu'on vend. Il aurait été appréciable d'apporter plus de profondeur aux autres personnages, d'en apprendre davantage sur ces touristes ayant croisé le chemin de ce tueur en série. De ne pas se précipiter - bacler la fin de cette mini-série. Dommage, ça aurait pu être tellement mieux.