Quand Resident Evil rencontre Universal Soldier, Leon et Nikita

J'ai du m'aider du synopsis, parce que je vais pas vous mentir que je n'avais pas tout compris au départ, tellement c'est fouillis. Je préviens aussi que c'est assez violent et gore. Si tu aimes l'action, l'hémoglobine et les tueries, tu vas être servi.

Lim Sang (Cha Seung-Won) est un ancien agent secret coréen. Il est chargé de se débarrasser des personnes liées au programme Tyrant, qui vise à créer des surhommes. Choe (Kim Sun-Ho) est le directeur d'un bureau d'une agence gouvernementale. Il gère le programme Tyrant de manière officieuse. Paul( Kim Kang-Woo) est un agent de la CIA. Il essaie de se débarrasser du dernier échantillon du programme Tyrant.

Le problème, c'est que le sujet est tellement mal amené qu'on ne comprend strictement rien à l'histoire au début. Il faut vraiment se faire violence pour saisir l'essentiel. Pendant les 3 premiers épisodes, on va voir d'un coté un "Léon" buter des gens, et de l'autre, une "Nikita" à double personnalité qui croit vivre avec son frère jumeau, buter des gens aussi. Mais c'est pas évident de savoir pour qui ils bossent vraiment. Entre 2 tueries, çà va parler de choses et d'autres avec des gars dont on devine qu'ils bossent pour les services secrets coréens et américains, et des groupes non gouvernementaux. On arrive quand même à comprendre qu'ils cherchent à mettre la fin sur le dernier échantillon de ce rétrovirus.

A un moment, va débarqué de nulle part un mutant qui ressemble à un Boss du jeu Résident Evil. Le virus mutant est sensible à

Enfin, durant l'épisode final (le 4eme), Leon et Nikita vont se retrouver pour affronter tout ce petit monde. Mais ils vont tomber sur un os, ou plutôt sur des "Tyrants", tout droit sortis de "Universal Soldier". Ca va partir encore en sucette, çà va encore flinguer à tout va, et il va y avoir un dernier petit rebondissement qui va impacter notre charmante tueuse psychopathe.

Sur les 2h45 minutes de l'ensemble, je n'ai vraiment apprécié que la dernière demi heure, ce qui est insuffisant pour que la sauce prenne. En fait, tout cela manque aussi de consistance et de fluidité : ça parle, ca flingue, ça parle, ça flingue. Vous avez compris le schéma directeur. C'est clair que niveau action, on est pas là pour enfiler les perles. Le pire c'est que la fin est ouverte, j'ai juste envie de dire non merci çà ira, pas de rab.

Pour conclure, je dirais que la réalisation n'est pas à la hauteur, c'est ballot car certaines scènes sont très réussies. Et les transitions sont assez mauvaises, ce qui n'aide pas à la compréhension du récit. La photo est assez moyenne, l'usage abusif du filtre bleu nuit à la qualité de l'ensemble, c'est souvent trop sombre. Les dialogues sont aussi insipides, mais dans un drama 100% action ce n'est pas très gênant. C'est dommage de gâcher l'ensemble parce que le casting est excellent.

Il semblerait que The Tyrant fasse parti de l'œuvre du réalisateur Park Hoon-Jung comprenant The Witch: Part 1. The Subversion et The Witch: Part 2. The Other One.

Main Theme Intro : The Tyrant