Bon je vais m'arrêter là (au moins avant un certain temps) avec "Les Soprano" : j'aurai essayé durant deux saisons de comprendre en quoi cette série est tellement prisée, sans y parvenir véritablement.
Pour ma part je n'ai pas accroché plus que cela : non que le show de David Chase me soit apparu foncièrement mauvais, mais il y a tellement de bons films à voir, ou de séries autrement plus accrocheuses...
De mon point de vue, la première saison a bien du mal à mettre en place efficacement l'univers et les protagonistes, et si la deuxième s'avère un poil plus captivante, l'ensemble reste toutefois trop pépère : vie quotidienne des mafieux + quelques péripéties décousues + quelques séances chez la psychologue.
En l'occurrence, ces séquences avec la psy constituent le véritable concept original de la série, et auraient pu effectivement apporter une profondeur intéressante (c'est le cas d'ailleurs, je le reconnais) ; manque de bol, j'ai trouvé le personnage du docteur Melfi prodigieusement antipathique - il est vrai que je n'apprécie pas l'actrice Lorraine Bracco (déjà dans "Les affranchis"...).
D'autant que ce n'est pas le seul personnage crispant (la mère et la sœur Soprano font également très fort dans ce domaine), quand d'autres héritent d'un interprète pas à la hauteur (Christopher par exemple). Heureusement, il y a aussi le grand James Gandolfini, et les deux rayons de soleil au féminin que sont Drea De Matteo et Jamie Lynn Sigler.
Bref, je lâche l'affaire tout en restant perplexe, que voient donc tant de gens intelligents que moi je ne vois pas? Où se cache le génie des "Sopranos"?
Cela dit, j'y reviendrais peut-être un jour car je garde à l'esprit qu'après deux saisons, "Breaking bad" ne me branchait pas non plus des masses, avant de tout casser quelques temps plus tard...