“Chaque femme contient un secret : un accent, un geste, un silence.”
Cette citation de Saint Exupéry résume pourquoi la femme travestie en homme est souvent plus réussie que l'inverse dans les séries. On dirait que la femme s'y prête. En tout cas c'est encore une fois l'idée ici. Hong Ra On (Kim Yoo Jung) est une jeune femme de la dynastie Joseon qui gagne sa vie en étant déguisée en homme Par un concours de circonstance elle se retrouve en contact avec Lee Yeong le prince héritier Hyo Myeong (Park Bo Gum). Par un deuxioème concours de circonstance, elle se retrouve déguisée en Eunuque. À l'intérieur du palais, elle rencontre le poète Kim Byung Yeon (Kwak Dong Yeon), qui est le confident de Lee Yeong, l'érudit Kim Yoon Sung (Jinyoung) ennemi juré du prince héritier, « Moonlight Drawn by Clouds » est une série dramatique sud-coréenne de 2016, réalisée par Kim Sung Yoon. Elle est basée sur un roman en ligne du même nom, écrit par Yoon Yi Soo et « kk. »
Pour résumer ce n'est pas du très haut niveau. Si l'on peut noter une bonne qualité pour l'environnement, la photographie, les décors et jla musique, la série manque drastiquement de rythme avec des longueurs vraiment longues, avec notamment des gros plans plus que répétitifs sur les visage et les regards langoureux des amoureux qui se regardent comme des poissons rencontrant des poissons.
On retiendra nénamoins la présence de la jeune Kim Yoo-jung déja vue dans le même type de rôle dans the The Moon That Embraces the Sun. Elle apporte un peu de soleil à ce film lunaire malgré sa jeunesse. Kim Yoo-jung, c'est un visage à la Romy Schneider. Une beauté naturelle angélique et éblouissante. Un jeu léger d'acteur mais fin et précis. Surnommée la petite soeur de Corée, C'est l'enfant prodige du cinéma Coréen. Elle débute à 5 ans et collectionne depuis les prix et les récompenses. Un véritable gachis de carrière car souvent cantonnée à des rôles légers et stéréotypés. On aimerait telllement la voir à contre emploi ou dans des rôles plus profond. Dans Love in The Moonlight, le fait que Kim Yoo Jung soit mineure, face à un partenaire de sept ans son aîné, a choqué certains téléspectateurs. Le CSA local, s’en est finalement mêlé après la diffusion du dernier épisode. Pour le reste les acteurs font leur travail laborieusement.
Fragilité, ton nom est femme !
Le travestissement par définition renvoie l'image que l'on se fait du genre que l'on endosse. Une image de la masculinité ou de la féminité. C'est hélas bien souvent réducteur. On s’aperçoit aussi dans les différents traitement que la femme travestie en homme fait des arts martiaux, est un excellent stratège, est solitaire alors que l'homme travesti en femme est social, joyeux, maladroit.
L'idée étant d'être le plus proche possible dans son physique et son comportement du genre copié.
Il reflète donc, en partie la vision du scénariste sur l'idée de la féminité. Cela peut faire un peu peur ou ce n'est pas très brillant. “Fragilité, ton nom est femme !” disait William Shakespeare. D'Aristophane à Shakespeare en passant par Mulan, c'est un thème scénaristique fréquement employédans les K Dramas : d'homme en Femme dans Nokdu dans par exemple de Femme en Homme dans Empress Ki, The rise of the Phoenixes, The Moon embracing ther Sun, ....
C'est un thème particulièrement intéressant au regard de la société Coréenne avec l'androgyne Coréen. Un homme efféminé selon les normes occidentales car pale et glabre. Les «hommes-fleurs » de la K-pop («kkonminam») s’apparentent à l’androgyne traditionnel . En opposition, La société néoconfucéenne coréenne demeure officiellement hétéronormative. Nationalistes et traditionalistes coréens voient l’altersexualité comme une importation de la décadence-dégénérescence occidentale.
Dans le Sageuk ou récit historique, l'image de la femme est encore plus accentué par l'époque. Le danger du travestissement n'en est que plus fort. Pour une fois c'est en Eunuque. Un homme donc mais privé de ses attributs. L'idée était intéressante, puisque l'Eunuque possède certaines caractéristique physique attribuées au genre féminin pas de pilosité, voix aiguë et évidement manque d'attribut masculin mais malheureusement ce thème qui offrait un potentiel est plutôt mal traitée comme l'ensemble de la série.
Un drama pas vraiment indispensable dans notre coffre à Sageuk. Dans le genre on préfèrera par exemple The King's affection.