A Noël j'ai eu le coffret DVD de Mafiosa, le clan.
Je me suis enfilée les deux premières saisons si intensément que j'en ai rêvé la nuit et même le jour.
François Paoli, l'un des mafieux les plus importants de Corse, se fait fusiller en plein jour sur une place de Bastia. Qui pour prendre la relève ?
Ce sera, contre toute attente, sa nièce Sandra. D'où la baseline de la série : « L'homme le plus dangereux de Corse est une femme ». Epaulée par le reste du clan, notamment son frère Jean-Michel (joué par Thierry Neuvic découvert dans Clara Sheller en choupi voisin de palier)(beaucoup moins choupi avec un flingue en permanence dans la main), elle va devoir reprendre « les affaires » de la famille et se faire respecter. Ce qui est bien évidemment loin d'être aisée quand on est une femme dans un milieu d'hommes.
Hélène Fillières joue le rôle de Sandra avec une élégance, une grâce, une autorité naturelle hallucinante. La classe incarnée. J'ai les yeux écarquillés en permanence tant sa performance me rend admirative.
Mafiosa, le clan est une série réussie, la preuve que c'est possible d'en produire en France. Les relations familiales, les traîtrises, les rancœurs, la violence, les passions, la corruption, la morale à 4 étages, la douleur, rien ne nous est épargné. Mais cette série c'est une drogue.
Et une petite perle d'attractivité irraisonnée : Fabrizio Rongione.
Tout de même un moment de flottement au début de la saison 2, le générique change, beaucoup d'acteurs aussi, il faut quelques épisodes pour se remettre dans le bain.
Un conseil pour finir : boire beaucoup d'eau quand vous arrivez à la fin de la saison 2, parce que vous allez en perdre beaucoup aussi.
(Je pondère à 7 après avoir vu la saison 3 qui m'a moins plu)