Avant le générique (de qualité) du premier épisode, on assiste à la vengeance personnelle, de l’Alabama au Mexique, de Franck Castle (aucun rapport avec le héros de la série Castle par ailleurs), aka The Punisher, ancien Marine. C’est efficace, on se rend compte du côté déterminé et ultraviolent du bonhomme, interprété brillamment par Jon Bernthal, qui a, de plus, je trouve, une vraie « gueule de l’emploi ». Ce rôle lui va parfaitement.
Puis, après ce fameux générique, Franck Castle, supposé mort, travaille sur un chantier. Les démons, les tourments, l’ultraviolence sont toujours en lui mais… il est rangé. Bien entendu, ça ne va pas durer longtemps.
Cette série a un bon potentiel mais… le fait de la développer sur 13 épisodes (8 ou 10 auraint peut-être été plus pertinent) donne l’impression qu’on veut étirer l’intrigue de façon exagérée et ça finit par ronronner, par aller sur un faux rythme en quelque sorte. Le bon côté des choses c’est que ça installe les personnages secondaires, notamment Micro et surtout Dinah Madani (qui se révèle vraiment au fur et à mesure qu'on avance).
Ça repart un peu à la fin du 4e épisode (là où je me suis arrêté au moment où j’écris ces lignes) et j’espère que ça montera petit à petit en intensité (ce qui est évidemment le cas, et c'est vraiment un bonheur).